« Ensemble ! » est la « seule force en mesure d’obtenir la majorité » à l’Assemblée, selon Élisabeth Borne

« Ensemble ! » est la « seule force en mesure d’obtenir la majorité » à l’Assemblée, selon Élisabeth Borne

La Première ministre a encouragé les électeurs à donner une « majorité claire et forte » au gouvernement, alors que le risque d’une majorité relative n’est pas exclu.
Guillaume Jacquot

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Moins d’une heure après la publication des estimations, la Première ministre a pris la parole, depuis le siège d’Ensemble. À titre personnel, elle a remercié les électeurs qui l’ont placée en tête dans la sixième circonscription du Calvados. Mais c’est surtout à l’échelle nationale qu’Élisabeth Borne a salué les électeurs d’Ensemble, la coalition qui regroupe Renaissance (ex-La République en marche), le MoDem ou encore Horizons. « Grâce à eux, et à notre présence massive au second tour, nous sommes la seule force politique en mesure d’obtenir la majorité à l’Assemblée nationale », s’est félicitée la cheffe du gouvernement.

Car si l’écart est faible entre les partis de gauche réunis sous la bannière commune de la NUPES, et la majorité présentielle, Renaissance est en meilleure position pour dégager une majorité au second tour, le 19 juin prochain. Toute la question est de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés minimum) ou relative, c’est-à-dire nécessitant l’appui d’une autre formation politique. « Nous avons une semaine de mobilisation devant nous, une semaine pour convaincre, pour obtenir une majorité forte et claire », a encouragé Élisabeth Borne. « Seule cette majorité forte et claire nous permettra de répondre aux urgences qui pèsent sur le quotidien des Français et de relever les défis d’avenir. »

« Nous ne pouvons pas prendre le risque de l’instabilité »

Après avoir dénoncé les « extrêmes », au pluriel, elle a affirmé que seul Renaissance portait « un projet de cohérence, de clarté et de responsabilité ». « Face à la situation du monde et à la guerre aux portes de l’Europe, nous ne pouvons pas prendre le risque de l’instabilité et des approximations », a-t-elle ajouté.

La Première ministre a également eu un mot pour les citoyens qui ont boudé les urnes. Selon l’estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat, l’abstention atteindrait 52,3 %. Un record pour un premier tour d’élections législatives. « Notre premier devoir collectif, c’est de faire reculer l’abstention », a commenté Élisabeth Borne. Aux abstentionnistes, elle a déclaré qu’il fallait croire « dans la force de leur vote ».

Dans la même thématique

France New Caledonia Politics FLNKS
6min

Politique

Émeutes en Nouvelle-Calédonie : quelle est l’influence de l’Azerbaïdjan ?

Alors que la Nouvelle-Calédonie est en proie à des émeutes meurtrières, Gérald Darmanin accuse l’Azerbaïdjan de souffler sur les braises. Depuis quelques mois, le pays prorusse affiche en effet son soutien aux mobilisations des indépendantistes, tout en rejetant « les accusations infondées » du ministre de l’Intérieur.

Le

New Caledonia Unrest
10min

Politique

Nouvelle-Calédonie : « Les présidents du Sénat et de l’Assemblée sont tout trouvés pour renouer le dialogue », soutient Bruno Retailleau

Pour sortir de la crise en Nouvelle-Calédonie, où l’Etat d’urgence a été décrété, le président du groupe LR propose la création d’un « comité de médiateurs », avec Gérard Larcher, qui « est respecté par toutes les parties et parle à tout le monde », et Yaël Braun-Pivet. Patrick Kanner, à la tête des sénateurs socialistes, est « favorable » à l’idée d’une médiation, réclamée aussi par le PS. Il estime que « le gouvernement s’est mis dans le mur en klaxonnant, en voulant jouer l’autorité ».

Le

DOUAI : JOURNEE MORTE PRISON
5min

Politique

Attaque d’un fourgon pénitentiaire : comment fonctionnent les extractions judiciaires de détenus ?

L’attaque d’un fourgon pénitentiaire qui a coûté la vie à deux agents et blessé trois autres a mis en lumière les dangers qui entourent les extractions judiciaires de détenus. Une mission exercée auparavant par les forces de sécurité intérieures avant d’être progressivement transférée à l’administration pénitentiaire et donc au ministère de la justice non sans difficultés. Explications.

Le