« entrée difficile dans l’atmosphère pour Jupiter », estime Olivier Faure
Le président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale Olivier Faure (PS) a dit samedi sur France Inter "on a une entrée...

« entrée difficile dans l’atmosphère pour Jupiter », estime Olivier Faure

Le président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale Olivier Faure (PS) a dit samedi sur France Inter "on a une entrée...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du groupe Nouvelle gauche à l'Assemblée nationale Olivier Faure (PS) a dit samedi sur France Inter "on a une entrée difficile dans l'atmosphère pour Jupiter", prêtant au président Macron de la fébrilité face à "une rentrée compliquée".

"Je vois qu'on a une entrée difficile dans l'atmosphère pour Jupiter... Il apparait très fébrile dans cette rentrée, c'est apparu assez clairement dans ses déclarations sur la Pologne, mais aussi dans la façon dont il a qualifié la France de pays irréformable, avec un peuple français dont il a montré qu'il le considérait comme un peuple difficile, un peuple qui l'a pourtant élu", a déclaré le député de Seine-et-Marne.

"On voit bien qu'il a une rentrée compliquée, et que visiblement ça le rend extrêmement nerveux", a-t-il ajouté.

Alors que le Parti socialiste se réunit samedi et dimanche à Paris en séminaire pour réfléchir à son avenir, Olivier Faure souhaite "avoir un parti plus ouvert car nous avons des formes d'organisations qui sont datées". "Il faut certainement tout revoir (...), il faut quelque chose de plus horizontal", "en finir avec les formes un peu claniques", mais aussi "faire en sorte de dissocier les fonctions, être premier secrétaire ça ne veut pas dire être candidat à l'élection présidentielle", a-t-il affirmé.

Il a également suggéré de "procéder par tirage au sort pour une partie de la direction du parti socialiste".

Olivier Faure a estimé qu'un changement de nom du parti socialiste était "une possibilité". "Ce n'est pas le sujet essentiel", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Bruno Retailleau, au banc des ministres dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ce lundi 8 septembre 2025.
5min

Politique

Chute de Bayrou : la droite prise au piège de son rapprochement avec les macronistes

Les députés LR, pourtant membres du bloc gouvernemental, se sont divisés au moment de voter la confiance à François Bayrou, ce lundi après-midi à l’Assemblée nationale. Une situation qui trahit les hésitations de la droite à moins de deux ans de la présidentielle, tiraillée entre ses aspirations gouvernementales et la crainte d’être « sanctionnée dans les urnes au titre du macronisme ».

Le

Paris : Tv Interview of Francois Bayrou
8min

Politique

Après la chute du gouvernement Bayrou, le bloc central penche pour un membre… du bloc central

Pour les parlementaires du bloc central, l’après s’écrit toujours du côté du bloc central, malgré la chute de François Bayrou. « Les socialistes nous sanctionnent et il faudrait le lendemain matin les soutenir ? » s’étonne le président de l’UDI, Hervé Marseille. « Le chef de l’Etat doit nommer un premier ministre rapidement », pense le sénateur Renaissance, François Patriat, mettant en garde sur les « difficultés à avoir un budget dans les temps ».

Le

French Prime Minister Francois Bayrou delivers a speech and seeks a vote of confidence this Monday at the National Assembly
4min

Politique

Vote de confiance : l’Assemblée nationale se prononce contre, entraînant la chute du gouvernement Bayrou

Sans surprise, les députés ont voté contre la confiance réclamée par François Bayrou à l’Assemblée. Un pari perdu pour le premier ministre, qui entraîne sa démission, plongeant le pays dans une nouvelle ère d’instabilité. Les regards sont désormais braqués vers l’Elysée. Emmanuel Macron doit nommer un nouveau premier ministre. A moins qu’il ne décide de dissoudre à nouveau…

Le