Entreprises françaises en Iran: Bardella (FN) favorable à « un bras de fer » avec Trump
Le porte-parole du Front national Jordan Bardella s'est dit vendredi favorable à ce que la France engage "un bras de fer" avec...

Entreprises françaises en Iran: Bardella (FN) favorable à « un bras de fer » avec Trump

Le porte-parole du Front national Jordan Bardella s'est dit vendredi favorable à ce que la France engage "un bras de fer" avec...
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Le porte-parole du Front national Jordan Bardella s'est dit vendredi favorable à ce que la France engage "un bras de fer" avec Donald Trump pour soutenir les entreprises françaises qui commercent avec l'Iran face aux menaces américaines de sanctions.

Il a estimé sur CNews que la France et ses partenaires européens avaient raison de vouloir maintenir l'accord sur le nucléaire iranien, "mais à quel prix ?", a-t-il demandé.

"S'il y a un bras de fer à entamer avec Donald Trump il va falloir l'entamer", a-t-il poursuivi, car "la question qui se pose c'est: est-ce qu'on va accepter que Washington impose à des entreprises françaises impliquées en Iran de se retirer?", a-t-il interrogé, évoquant les cas de "Peugeot, Renault, qui ont énormément de marchés sur le territoire iranien".

"Est-qu'Emmanuel Macron va encore une fois se soumettre aux revendications américaines ou va-t-il décider de faire respecter les intérêts nationaux et faire entendre la voix de la France? C'est le débat qui va s'ouvrir", a-t-il insisté, prônant une position française "indépendante, libre, souveraine".

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a jugé vendredi sur Europe 1 qu'il était "temps que l'Europe passe des paroles aux actes en matière de souveraineté économique", pour se défendre face aux sanctions que les Etats-Unis veulent appliquer aux entreprises étrangères travaillant en Iran.

Il a dit avoir appelé mercredi son homologue américain, le secrétaire au Trésor Steve Mnuchin, pour demander "soit des exemptions", soit "des délais d'application plus longs" pour les entreprises françaises présentes en Iran, sans se faire "trop d'illusions sur la réponse américaine".

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