La porte-parole du groupe Ensemble pour la République (EPR) indique que les relations de travail avec le MoDem, le parti du nouveau chef du gouvernement, sont « saines » depuis 2017.
Éric Ciotti étrille « la gestion de l’argent public » de Christian Estrosi
Par Héléna Berkaoui
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« Il y a deux sujets majeurs qui nous ont séparés, c’est un : le soutien permanent apporté au gouvernement par Christian Estrosi, y compris avant le premier tour de l’élection présidentielle (…) Et puis deux : on a une vision très différente de la gestion de l’argent public », tacle Éric Ciotti, sur la matinale de Public Sénat, ce mardi.
Le député LR des Alpes-Maritimes ne fait pas mystère de ses désaccords avec le maire de Nice, sans pour autant officialiser sa candidature à la mairie de Nice. Sur BFM, Éric Ciotti admettait « réfléchir » à une candidature. « J’y répondrai d’abord aux Niçois, en son temps », lâche seulement le député LR des Alpes-Maritimes, sur Public Sénat.
Mais si Éric Ciotti jure ne pas être en campagne contre Christian Estrosi, tout y ressemble. Et l’élu Les Républicains y va crescendo : « Je respecte la position de Christian Estrosi d’être dans la majorité », affirme-t-il avant de lui reprocher d’avoir rompu le « contrat de confiance » qui le lie à ses électeurs en soutenant Emmanuel Macron.
Le député LR des Alpes-Maritimes s’applique également à critiquer « la gestion de l’argent public » du maire de Nice. « La chambre régionale des comptes a dit que la gestion du département (qu’Éric Ciotti a présidé durant 2 ans) était plus que satisfaisante et elle a dit que la gestion de la ville de Nice était préoccupante », rappelle Éric Ciotti. Dans un rapport rendu public en février 2016, la chambre régionale des comptes avait effectivement pointé du doigt la gestion de Christian Estrosi en mettant l’accent sur la dette de la ville qui est passée de 367 millions d’euros à plus de 500 millions d’euros fin 2014.
Concernant le plan d’investissement présenté par Christian Estrosi en janvier, Éric Ciotti dénonce « un plan d’augmentation massif des impôts » et rappelle une de « ses convictions » : « Le fait de ne pas gaspiller l’argent public ».