Eric Ciotti juge qu’on a « laissé mourir les vieux » du Covid-19
"On a laissé mourir nos vieux" du Covid-19 dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a...

Eric Ciotti juge qu’on a « laissé mourir les vieux » du Covid-19

"On a laissé mourir nos vieux" du Covid-19 dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"On a laissé mourir nos vieux" du Covid-19 dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a accusé dimanche le député LR Eric Ciotti, se disant "choqué et en colère".

"On a refusé d'hospitaliser des personnes qui étaient atteintes dans les Ehpad, on les a laissé quelque part mourir dans l'indifférence, sans prise en charge sanitaire adaptée", a-t-il insisté dans une interview à Radio J.

Selon le dernier bilan national communiqué samedi soir, le coronavirus a emporté plus de 4.889 résidents des Ehpad et des établissements médico-sociaux depuis le début de l'épidémie, qui touche particulièrement les personnes âgées ou fragiles.

Ce bilan "sera le plus grand scandale de ce moment tragique pour notre pays", selon M. Ciotti, qui a dénoncé "une politique de refus de prise en charge par les SAMU de personnes âgées", et mis en cause des "choix" qu'il attribue "à des raisons de capacité hospitalière", alors qu'"il y avait d'autres réponses, notamment la sollicitation de l'hospitalisation en secteur privé."

Le gouvernement a annoncé lundi qu'une campagne de dépistage massif serait lancée progressivement dans les Ehpad, qui ne pouvaient auparavant tester que les trois premières personnes suspectées de Covid-19. "Ce n'est toujours pas fait de façon systématique", a déploré M. Ciotti, élu des Alpes-Maritimes où se trouve l'Ehpad de Mougins dont le Covid-19 a tué 36 pensionnaires, suscitant les plaintes des familles de quatre résidents.

Partager cet article

Dans la même thématique

PARIS , LES CANDIDATS REMI FERAUD ET EMMANUEL GREGOIRE
8min

Politique

« Force du dégagisme », « fin de cycle » et « bataille de chiens » à venir : les socialistes font le bilan, après la victoire d’Emmanuel Grégoire face à Rémi Féraud

La victoire d’Emmanuel Grégoire, dès le premier tour, lors de la primaire PS qui l’opposait au sénateur Rémi Féraud s’explique notamment par « la volonté de tourner la page Hidalgo » chez les militants, mais aussi le poids des rapports de force issus du congrès PS ou la « dérive clanique » autour de la maire sortante.

Le