Éric Coquerel : « On ne va pas recommencer ce qui s’est passé au premier tour des élections municipales ! »

Éric Coquerel : « On ne va pas recommencer ce qui s’est passé au premier tour des élections municipales ! »

Éric Coquerel était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce mardi 19 mai. Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis a exprimé ses réserves à l’idée d’organiser le second tour des élections municipales dès le mois de juin. Il a également réagi à la perte de la majorité absolue du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Il était au micro d’Alexandre Poussart. 
Alexandre Poussart

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Mis à jour le

Plan de relance européen de 500 milliards d’euros :

« Le plan est ridiculement bas et correspond aux critères de l’austérité habituels » « La manière de rembourser va se faire sur des critères qui vont étrangler les pays les plus en difficulté »

Europe de la santé :

« La France a été incapable de faire face à la crise sanitaire donc il faut déjà revenir à une souveraineté sanitaire au niveau français »

Bilan du déconfinement :

« On a parlé de déconfinement hasardeux : aujourd’hui on n’a pas les conditions optimales en termes de tests et de masques »  « J’espère que le virus est saisonnier parce que je crains une deuxième vague »

Réunions autorisées dans les lieux de culte :

« Je suis assez étonné qu’on ne parle que des lieux de culte, pourquoi ne pas autoriser alors les rassemblements politiques ou culturels ? »

Éventualité du second tour des municipales en juin :

« S’il y a le moindre risque sanitaire, il ne faut pas le faire » « On ne va pas recommencer ce qui s’est passé au premier tour. J’ai vu des militants et des élus être malades, certains même disparaître » 

« Si on ne peut pas faire campagne dans des conditions normales, le second tour des municipales ne sera pas sincère »

Plan pour l’hôpital :

« C’est bien que le gouvernement finisse par entendre les soignants qui se plaignent depuis deux ans mais il ose parler « montant des compétences » et « conditions de temps de travail », ça ce n’est pas possible ».

Avenir dans les entreprises :

« Nous sommes pour interdire le licenciement dans toute entreprise qui a reçu des aides de l’État » « Pour une fois je suis d’accord avec le patron du Medef quand il dit qu’on aurait pu attendre fin juin pour réviser le système du chômage partiel »

Tribune pour une Union de la gauche :

« On ne nous a pas demandé de signer. C’est dommage car on compte sept millions d’électeurs » « C’est un texte très faible et très insipide »

Groupe LREM qui perd sa majorité absolue à l’Assemblée nationale :

« C’est une bonne nouvelle pour nous » « Je pense que ça devrait se concrétiser dans les urnes. C’est pour ça que j’ai avancé l’idée d’une dissolution dès que les conditions sanitaires le permettent »

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« Il faut sortir du macronisme, parce qu’il a fait beaucoup de mal à la démocratie », affirme Julien Aubert

Michel Barnier comme Premier ministre doit être « un choix d’opposition, de cohabitation » pour Julien Aubert. Sur la situation politique actuelle, Julien Aubert s’affiche en opposition à la politique menée par le camp présidentiel : « Le message des urnes en juin dernier, au premier comme au deuxième tour, c’est ‘on ne veut plus du en même temps, on ne veut plus d’Emmanuel Macron, et on ne veut plus du bloc central’ Qu’est-ce que l’on entend depuis quelques semaines ? Une reconstitution du bloc central ». Pour le vice-président des Républicains, « il faut sortir du macronisme, parce qu’il a fait beaucoup de mal à la démocratie, le ‘en même temps’ a fait beaucoup de mal à la démocratie ». Pour cela, Michel Barnier est « un excellent choix », à condition qu’il soit considéré comme « un choix d’opposition, de cohabitation » précise le vice-président des Républicains. En ce qui concerne les ministres pouvant composer le futur gouvernement, Julien Aubert estime qu’ « il ne sera pas compréhensible pour les électeurs d’avoir un gouvernement de gauche et de macronistes, alors que pendant 7 ans les Républicains ont déclaré qu’ils étaient un parti d’opposition […] et qu’ils avaient un problème de nature avec le macronisme ». Hier matin, Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur a annoncé sa démission en diffusant sur X/Twitter sa lettre de démission adressée à Ursula von der Leyen. Dans ce courrier, l’ancien commissaire européen dénonce la gouvernance de la présidente de la Commission européenne : « Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom – pour des raisons personnelles qu’en aucun cas vous n’avez discutées directement avec moi – et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège ». Pour Julien Aubert, le fait que « la présidente de la Commission européenne parvienne à forcer le choix d’un Etat fondateur de l’Union en lui faisant un chantage au portefeuille, cela montre bien que l’influence de la France s’est affaiblie ». Dans la foulée de cette démission, Emmanuel Macron a ainsi proposé Stéphane Séjourné pour remplacer Thierry Breton. Un choix que le vice-président des Républicains qualifie de « recasage ».

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