Avec des propositions extrêmes comme la « remigration », Éric Zemmour parle à un électorat déjà conquis, mais à l’heure où de nombreux Français se mobilisent pour l’accueil des réfugiés ukrainiens, cette proposition « tombe mal à propos », affirme la communicante Emilie Zapalski.
Zemmour a vendu « du rêve, de l’illusion, et du fantasme »
Avec cette idée de faire « repartir dans leur pays d’origine » un million d’étrangers en cinq ans, Éric Zemmour franchit-il une étape de plus dans la radicalisation de ses propositions ? En tout cas, comme l’expose Bernard Sananès, le président du cabinet d’études et de conseil Elabe, cet épisode coïncide avec une baisse du candidat dans les sondages.
La théorie d’Emilie Zapalski c’est qu’« Éric Zemmour n’a jamais été meilleur que quand il n’était pas candidat, c’est-à-dire quand il vendait du rêve, de l’illusion, du fantasme : le déclin de la France et le Grand remplacement ».
« Quand on arrive sur les mesures concrètes, il n’y a plus personne » poursuit-elle, c’est quelqu’un qui n’a pas l’air de s’intéresser tellement à l’économie, l’écologie encore moins… « Il n’est pas dans le concret et ça les Français y sont sensibles ».
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