Estrosi: “Les Républicains sont devenus un peu le parti du Trocadéro”

Estrosi: “Les Républicains sont devenus un peu le parti du Trocadéro”

Le maire Les Républicains de Nice Christian Estrosi a regretté dimanche que son parti soit "devenu un peu le parti du Trocadéro",...
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Le maire Les Républicains de Nice Christian Estrosi a regretté dimanche que son parti soit "devenu un peu le parti du Trocadéro", en référence au rassemblement de soutien à François Fillon durant la campagne présidentielle.

"Ce qui m'inquiète profondément aujourd'hui, c'est que Les Républicains sont un peu sortis de cette ligne de conduite qui a été cette ligne fondatrice voulue par Jacques Chirac", a affirmé M. Estrosi lors de l'émission BFM Politique, rappelant "la barrière infranchissable" établie par l'UMP avec l'extrême droite.

"Je crois qu'aujourd'hui, malheureusement, Les Républicains sont devenus un peu le parti du Trocadéro", "un grand nombre d'électeurs de droite et de centre-droit" ne se reconnaissant plus, selon lui "dans la posture" du parti depuis les élections présidentielles.

Le 5 mars dernier, un rassemblement de soutien à François Fillon avait été organisé au Trocadéro, avec le concours des militants de Sens commun, émanation de la Manif pour tous au sein de LR, alors que des soupçons d'emplois fictifs visaient l'épouse et les enfants du candidat LR à la présidentielle.

Alors que François Fillon s'est retiré officiellement ce week-end de la politique, Christian Estrosi a dit avoir pour lui "beaucoup de respect". "Il restera une grande personnalité politique".

"Je lui en veux parce que je pense qu'en cours de campagne présidentielle, s'il avait pris la bonne décision, notre camp politique avait encore des chances de pouvoir l'emporter", a-t-il cependant déclaré. "J'ai du respect, de la reconnaissance, et si je n'ai qu'une chose à lui souhaiter aujourd'hui, c'est de réussir dans sa nouvelle vie".

François Fillon a cédé dimanche à Bruno Retailleau la présidence de son micro-parti, Force républicaine. Il avait indiqué samedi avoir "décidé de tourner la page de la politique".

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