Estrosi (LR) appelle « à la raison » ceux qui « ont fait perdre » les législatives à la droite
Le maire de Nice Christian Estrosi a affirmé mercredi qu'il se rendrait au bureau politique du parti Les Républicains pour prôner...

Estrosi (LR) appelle « à la raison » ceux qui « ont fait perdre » les législatives à la droite

Le maire de Nice Christian Estrosi a affirmé mercredi qu'il se rendrait au bureau politique du parti Les Républicains pour prôner...
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Le maire de Nice Christian Estrosi a affirmé mercredi qu'il se rendrait au bureau politique du parti Les Républicains pour prôner "la voie de l'apaisement" et "appeler à la raison" les membres du parti qui "ont fait perdre les élections législatives" à la droite.

"Il y a ceux qui ont envie de réduire notre famille politique", a indiqué M. Estrosi, visant les Républicains qui souhaitent être dans une "opposition franche" à la majorité ; "et il y a ceux qui ont envie d'aller sur la voie de l'apaisement", a-t-il ajouté sur LCI.

"Je serai de ceux-là", a affirmé le maire de Nice, qui se rendra mercredi après-midi au bureau politique des Républicains, qui s'annonce tendu entre le pan majoritaire de refus d'allégeance au gouvernement et celui, minoritaire, des "constructifs" prêts à s'entendre avec celui-ci.

"Je serai au bureau politique pour créer du liant, appeler à la raison tous ceux pour qui il serait temps de comprendre qu'à force de ne pas vouloir tirer les leçons de nos échecs, (...) ils ont perdu l'élection présidentielle et ils nous ont fait perdre les élections législatives", a lancé l'ex-président de la région PACA.

"Ceux qui disent vouloir une opposition ferme, déterminée, ils veulent être contre quoi ? Contre Édouard Philippe, qui est membre de notre famille politique ? Contre Gérald Darmanin ? (...) Contre une loi anti-terrorisme dont nous avons besoin ?", a questionné Christian Estrosi.

"Je voudrais comprendre comment, sans avoir entendu le discours de politique générale de notre ami Édouard Philippe, on puisse dire qu'on est contre", a-t-il ajouté.

"Je sais qu'il y aura une partie de députés qui seront dans cette démarche constructive avec le gouvernement, c'est-à-dire qui accorderont une présomption de confiance, mais pas un chèque en blanc ni un blanc-seing", a dit M. Estrosi.

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