Etat d’urgence: Le Pen opposée à son inscription dans le droit commun

Etat d’urgence: Le Pen opposée à son inscription dans le droit commun

Marine Le Pen (FN) s'opposera à l'inscription dans le droit commun de dispositions de l'état d'urgence, au nom du respect des ...
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Marine Le Pen (FN) s'opposera à l'inscription dans le droit commun de dispositions de l'état d'urgence, au nom du respect des "libertés individuelles", a-t-elle indiqué mercredi sur France Inter.

"Oui, je m’y opposerai, parce que je pense que ceci est éminemment dangereux", a déclaré la présidente du Front national.

"Le président de la République a dit dans son discours (devant le Congrès, ndlr) qu'il ne fallait pas que la sécurité puisse attenter aux libertés individuelles. Là clairement, si les dispositions de l'état d'urgence entrent dans la loi ordinaire, il y a une violation très lourde, très grave des libertés individuelles", a-t-elle poursuivi.

Emmanuel Macron a annoncé lundi devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles qu'il lèverait "à l'automne" l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats de novembre 2015, tout en annonçant des "mesures renforcées" dans la lutte antiterroriste.

Mme Le Pen s'est par ailleurs déclarée "tout à fait opposée" au fait que les vaccins infantiles recommandés deviennent obligatoires, comme l'a annoncé mardi Edouard Philippe. "D'abord parce que je pense que ça va coûter extrêmement cher et que ça va remplir les poches des grands laboratoires", a-t-elle justifié. "Ca oblige les parents, dont une grande partie sont opposés à cette vaccination multiple dont nous connaissons assez peu les conséquences à long terme", a-t-elle poursuivi.

"Il y a un certain nombre d'experts qui sont liés aux laboratoires ou payés par eux , le lobbyisme des laboratoires est bien connu et par conséquent je n'ai pas de raisons de les suivre aveuglément", a encore affirmé la députée du Pas-de-Calais.

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