Etre président, c'est "un honneur", mais "il y a des jours qui sont faciles et d'autres non", a déclaré lundi Emmanuel Macron en échangeant avec des collégiens de Laval pour la rentrée scolaire.
Se prêtant au jeu du portrait chinois dans une classe du collège Jules-Renard, le chef de l'Etat répond "professeur" à la question: "si vous étiez un métier".
"Je pense que professeur c'est un beau métier (...) alors que président, c'est pas vraiment un métier" car il ne dure que "le temps d'un mandat", a souligné le président qui est marié à l'une de ses anciennes professeures.
"Pourquoi avez-vous décidé d'être président?", lui demande un élève. "Parce que j'avais envie de faire des choses pour mon pays (...) parce que j'aime mon pays et que j'en suis fier (...) et que j'avais envie de faire des choses pour l'Europe", répond Emmanuel Macron. Avant d'ajouter: "parce qu'on est à un moment particulier de notre histoire et que j'avais envie de convaincre les gens que c'était possible de le faire".
Emmanuel Macron échange avec des élèves du collège Jules-Renard à Laval le 3 septembre 2018, jour de la rentrée des classes
POOL/AFP
Au jeu du portrait chinois, il répond par ailleurs qu'il serait "un chien" s'il était un animal et "la blanquette de veau", son mets "préféré" s'il était un plat cuisiné.
Accompagné par le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, Emmanuel Macron a ensuite visité l'internat du collège, qui ouvre pour cette rentrée. "Ne t'en fais pas, ça va aller", dit-il à un jeune de 5e découvrant le pensionnat, avant de discuter de football avec plusieurs autres jeunes.
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.