Pas encore officiellement lancée, la candidature de Gabriel Attal pour prendre la tête de Renaissance ne fait plus beaucoup de doute en interne. Une bataille d’ex-premiers ministres, face à Elisabeth Borne, déjà candidate, va s’engager, au risque de tomber dans la guerre des chefs. Mais certains, à commencer par Emmanuel Macron, prônent un accord pour avoir un seul candidat.
Étudiant immolé à Lyon : Gabriel Attal recevra les organisations étudiantes jeudi
Par Public Sénat
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À l’issue des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse a répondu à plusieurs questions lors d’un point presse, sur la mobilisation contre la précarité étudiante s’étend dans le pays depuis quelques jours, après l’immolation, vendredi, d’un étudiant précaire devant le Crous de Lyon.
Gabriel Attal a d’abord rappelé l’action du gouvernement depuis deux ans en faveur d’une meilleure condition de vie des étudiants, citant la suppression de la cotisation de la sécurité sociale en 2018, 46 millions d’euros supplémentaires pour revaloriser les bourses sur critères sociaux ou encore la construction de logements étudiants.
« On sait qu’il reste des étudiants qui restent dans la précarité. L’enjeu pour nous, c’est de continuer à avancer » a-t-il concédé. Sur ce sujet, à la demande du Premier ministre, Gabriel Attal recevra jeudi matin les organisations étudiantes. « Il y a une perspective, c’est le chantier sur le revenu universel d’activité lancé par le président de la République (…) Il a été décidé de mettre en place un collège dédié à la question des jeunes dans ce revenu universel d’activité. Les organisations étudiantes font partie de ce collège ». Le secrétaire d’État n’a toutefois pas écarté la possibilité « d’adapter les dispositifs » existants pour répondre à la précarité étudiante.
Au sujet des violences qui ont accompagné la mobilisation étudiante, notamment à Lille où une conférence de François Hollande a été empêchée, Gabriel Attal « les condamne très fortement ». « Il peut y avoir des revendications. Il peut y avoir des mobilisations. C’est totalement légitime. C’est ça la démocratie. Mais on ne peut pas accepter les violences ».