Euro: Dupont-Aignan « pense avoir convaincu » Le Pen de « prendre le temps de la négociation »
Nicolas Dupont-Aignan a estimé lundi avoir "convaincu" Marine Le Pen de "prendre le temps de la négociation" sur une sortie de l...

Euro: Dupont-Aignan « pense avoir convaincu » Le Pen de « prendre le temps de la négociation »

Nicolas Dupont-Aignan a estimé lundi avoir "convaincu" Marine Le Pen de "prendre le temps de la négociation" sur une sortie de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Nicolas Dupont-Aignan a estimé lundi avoir "convaincu" Marine Le Pen de "prendre le temps de la négociation" sur une sortie de l'euro, défendant son "choix difficile" et "courageux" d'alliance avec la candidate FN comme "un partenariat", "pas une fusion".

"Sur l'euro, j'avais évolué et je pense avoir convaincu Marine Le Pen qu'il fallait prendre le temps de la négociation" avec les partenaires européens, a-t-il déclaré sur BFMTV/RMC. "Nous laisserons un peu de temps au temps pour le faire avec sérieux".

Le président de Debout la France (DLF), auquel la candidate FN a promis Matignon en cas de victoire, a souligné que leur "pacte de gouvernement" prévoit une "transition de la monnaie unique à la monnaie commune", qui "permet une flexibilité de l'euro sans pour autant abandonner une coordination monétaire".

Pour les Français, "dans le porte monnaie, une seule monnaie" mais "la monnaie commune euro-franc" serait "convertible dans une monnaie de réserve", a-t-il complété, estimant que "l'on veut faire peur aux Français", notamment vu "les arguments d'Emmanuel Macron et de ceux qui le soutiennent".

Disant assumer son "choix difficile" d'alliance avec Mme Le Pen après "cinq jours" de discussions mais "courageux" pour "défendre les Français", M. Dupont-Aignan a assuré que "chacun a dépassé sa boutique, son programme de premier tour, nous avons bâti une alliance qui va changer le cours de l'histoire de France".

"Marine Le Pen a accepté un partenariat où j'apporte mon gaullisme, mon humanisme, mon sérieux, ma modération, et je n'adhère pas au FN, ce n'est pas une fusion", a insisté le député-maire de Yerres, lançant que "quand François Mitterrand fait l'alliance avec les communistes, il ne devient pas communiste".

Interpellé sur les affaires judiciaires concernant Mme Le Pen, M. Dupont-Aignan a riposté que "Marine Le Pen n'est pas mise en examen", "il n'y a pas d'enrichissement personnel que je sache".

Quant à l'ancien président par intérim du FN, accusé de propos négationnistes qu'il a démentis, "il a démissionné, ce sont des accusations, il s'en est expliqué" et "je n'ai rien à voir avec ces gens-là", s'est-il exclamé.

"Je n'ai pas rallié le FN, je prétends offrir un choix différent que celui imposé aux Français, qui va aboutir à une catastrophe (...) si M. Macron est élu", a-t-il martelé. "Pourquoi je gêne et je subis tant d'insultes et de menaces? C'est parce que je fais exploser ce piège socialiste" visant à faire "réélire un François Hollande bis", a-t-il estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Euro: Dupont-Aignan « pense avoir convaincu » Le Pen de « prendre le temps de la négociation »
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Euro: Dupont-Aignan « pense avoir convaincu » Le Pen de « prendre le temps de la négociation »
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le