Protectionnisme contre Europe qui "protège"; "identité" française contre "réconciliation" des Français: en déplacement respectivement dans le...
Europe, Nation: Macron et Le Pen poursuivent leur affrontement à distance
Protectionnisme contre Europe qui "protège"; "identité" française contre "réconciliation" des Français: en déplacement respectivement dans le...
Par Marc PREEL et Stéphanie LEROUGE avec Guillaume DAUDIN à Nice et Jérémy MAROT à Sarcelles
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Protectionnisme contre Europe qui "protège"; "identité" française contre "réconciliation" des Français: en déplacement respectivement dans le Sud-est et en banlieue parisienne, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont poursuivi jeudi leur affrontement à distance, à dix jours du second tour de la présidentielle.
La candidate Front national a tenu dans la soirée son premier grand meeting de l'entre-deux-tours à Nice, où elle s'est posée en "David contre Goliath".
Alors qu'une partie des militants frontistes ont scandé des insultes ("Macron, Macron, on t'encule !") avant qu'elle n'arrive prononcer son discours, elle y a affirmé qu'elle voulait "dompter" la mondialisation, "sans angélisme".
Selon la candidate, qui a repris à son compte le "dégagisme" cher à Jean-Luc Mélenchon, son rival d'En Marche! "propose une logique fratricide, une concurrence généralisée entre nous et entre les entreprises".
Emmanuel Macron le 27 avril 2017 sur TF1
POOL/AFP
M. Macron était lui l'invité jeudi soir de l'émission "Elysée 2017" sur TF1 et LCI. "J'ai besoin de votre adhésion", a-t-il dit en insistant sur la défense de son projet.
"Je n'ai jamais dit aux gens qu'ils étaient de la chair à canon et qu'ils étaient là pour ajuster", s'est-il défendu face aux accusations de sa rivale.
Dans un sondage Harris Interactive publié jeudi, avec un tassement depuis dimanche, Le candidat d'En Marche! est crédité de 61% des intentions de vote contre 39% à la candidate du Front national.
Marine Le Pen avait démarré sa journée à l'aube par une sortie de quatre heures en mer à bord d'un chalutier appartenant à un candidat FN aux élections régionales de 2015, baptisé "Grâce de Dieu II".
Marine Le Pen arrive sur scène à un meeting électoral à Nice le 27 avril 2017
AFP
Elle a été accueillie au port du Grau-du-Roi (Gard) par une centaine de sympathisants scandant "Marine présidente!".
L'occasion pour cette petite-fille de marin-pêcheur de dénoncer la "politique de casse sociale par ordonnances" que prévoit, selon elle, de mettre en oeuvre le candidat d'En Marche!, et de donner un coup de patte au secrétaire général du PCF Pierre Laurent, accusé de donner "un blanc-seing à M. Macron pour mettre en place une politique de ravage social".
La candidate du Front national a aussi rappelé qu'elle "défend(ait) une grande politique de la mer depuis longtemps", cherchant peut-être à séduire les électeurs de Jean-Luc Mélenchon dont c'était une thématique de prédilection.
Marine Le Pen pose pour un selfie après avoir rencontré des pêcheurs au Grau-du-Roi le 27 avril 2017
AFP
"Madame Le Pen se promène à la pêche. Bonne promenade. La sortie de l'Europe qu'elle propose c'est la fin de la pêche française. Pensez-y", a ironisé son adversaire Emmanuel Macron sur son compte Twitter.
Dans une interview à La Voix du Nord, M. Macron s'est érigé en défenseur d'une "autre Europe, une Europe qui protège".
Au lendemain de son passage mouvementé sur le site de l'usine Whirlpool d'Amiens, qui doit être délocalisée en Pologne, M. Macron s'en est pris notamment à la Pologne, demandant que des "sanctions" soient prises "sur les sujets des droits et des valeurs de l'Union européenne".
- 'Jeune trader' -
Marine Le Pen fait un discours lors d'un meeting électoral à Nice le 27 avril 2017
AFP
Dans l'après-midi, M. Macron s'est rendu à Sarcelles (Val-d'Oise), où il a été chaleureusement accueilli par les habitants, dont de nombreux jeunes. "Madame Le Pen, elle, ne peut pas venir dans un quartier comme celui-ci", a-t-il lancé, l'accusant de vouloir "casser (la France) en deux".
Emmanuel Macron tape dans un ballon lors d'une visite à sarcelles le 27 avril 2017
POOL/AFP
"Aujourd'hui, il y a deux projets face à face: le projet de Marine Le Pen qui est celui d'une France refermée, fracturée, qui est celui de la trahison de la France. Et de l'autre côté, vous avez le projet que je porte, qui est le projet républicain, patriotique, qui vise avec toutes les difficultés que cela comporte, que je mesure pleinement, à réconcilier ces France", a-t-il poursuivi.
Répondant par avance, Marine Le Pen avait défendu dans une interview à Nice-Matin jeudi matin sa vision d'une France "sereine, apaisée", "fruit d'une sagesse millénaire".
"Emmanuel Macron a la froideur des grandes entreprises qui licencient sans états d'âme", a accusé Mme le Pen, pour qui "cette présidentielle est une forme de référendum, pour ou contre la France".
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.