Fin décembre, les Républicains (LR) n’étaient crédités que de 8 % d’intentions de vote aux élections européens, selon une étude Odoxa. Depuis, le principal parti de droite a remonté la pente, mais il plafonne désormais à 14 ou 15 %, selon les enquêtes. La porte-parole de LR, Laurence Sailliet, préfère insister sur la dynamique depuis l’hiver, plutôt que d’y voir une tendance à la stagnation, à niveau bien inférieur aux 20,81 % atteints lors du précédent scrutin, en 2014. « Nous avons bien avancé », considère-t-elle.
« On n’y est pas encore », admet-elle, tout en restant optimiste. « On montera […] Ce qu’on veut faire, c’est faire le meilleur score. » Laurence Saillietestime qu’ils ont « tout à gagner », sur le programme, entre un Rassemblement national qui prône, selon elle, la « sortie de l’euro et de l’Union européenne », et Emmanuel Macron partisan d’un « fédéralisme utopique qui ne mène à rien ».
« Macron est aujourd’hui très déstabilisé »
« Nous avons tous les ingrédients pour réussir », résume-t-elle, égratignant la République en marche, qui « « n’a toujours pas présenté son programme européen, ce qui paraît invraisemblable ». Le mouvement présidentiel doit le dévoiler le 9 mai, à un peu plus de deux semaines de la fin de la campagne.
Elle souligne que « Macron est aujourd’hui très déstabilisé parce que la campagne qu’ils ont mis en place ne fonctionne pas ».