Européennes: Aliot (RN) annonce qu’il ne sera pas tête de liste
Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales et membre du bureau exécutif du Rassemblement national (RN, ex-FN), a annoncé mardi...

Européennes: Aliot (RN) annonce qu’il ne sera pas tête de liste

Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales et membre du bureau exécutif du Rassemblement national (RN, ex-FN), a annoncé mardi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Louis Aliot, député des Pyrénées-Orientales et membre du bureau exécutif du Rassemblement national (RN, ex-FN), a annoncé mardi qu'il ne serait pas tête de liste pour son parti aux élections européennes de 2019.

"Je ne serai pas tête de liste aux européennes", a-t-il déclaré sur BFMTV, disant avoir, après réflexion, "décidé de préférer Perpignan à toute autre forme d'engagement politique national et européen". Il a indiqué avoir "informé la présidente" du parti, Marine Le Pen, de sa décision.

Alors que Mme Le Pen ne veut pas elle-même conduire cette liste afin de se consacrer à son mandat de députée en France, elle avait indiqué fin septembre que la tête de liste serait issue du parti, et non de la société civile, et considéré que Louis Aliot ferait un "bon candidat" même s'il n'était "pas le seul".

Louis Aliot, qui est par ailleurs son compagnon, avait indiqué mi-octobre être "candidat à la candidature" pour conduire cette liste, tout en étant candidat à la mairie de Perpignan pour les municipales de 2020. Il avait ensuite précisé préférer cette dernière à un mandat de député européen.

Expliquant les raisons de sa décision finale, M. Aliot a évoqué mardi "les marques de sympathie de (sa) ville, Perpignan", et le fait "qu'aujourd'hui les Français ont besoin de proximité, ont besoin vraiment d'aide car ils sont dans le besoin; manifestement les politiques ne les comprennent plus et ils ne comprennent pas les politiques".

Il a donc choisi de "préférer (s')atteler au développement de (sa) ville, de la communauté urbaine et du département des Pyrénées-Orientales, plutôt que de (se) lancer dans un débat européen - intéressant et qui aura d'ailleurs des répercussions sur les territoires municipaux évidemment".

Interrogé pour savoir qui serait donc tête de liste pour le RN, il a indiqué que ce n'était "pas encore décidé" et penser qu'elle sera dévoilée "d'ici le mois de janvier, ou en janvier".

L'hypothèse d'une candidature de l'essayiste inconnu du grand public Hervé Juvin avait été écartée alors que le nom de Louis Aliot avait été cité. Celui de l'eurodéputé Nicolas Bay avait aussi circulé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Ouverture Shein magasin BHV
6min

Politique

Municipales 2026 : la gauche parisienne en quête d’union

À quatre mois des municipales, socialistes et écologistes s’enlisent dans des négociations aussi intenses que fragiles. Alors que Rachida Dati domine les sondages et impose un sentiment d’urgence, PS, PCF et EELV tentent d’arracher un accord de premier tour sans perdre la face. La gauche parisienne avance à pas comptés vers une union qui semble à la fois indispensable et désormais à portée de main.

Le

Européennes: Aliot (RN) annonce qu’il ne sera pas tête de liste
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Tout ne nous satisfera pas, mais nous nous battons pour qu’il y ait le plus de mesures utiles », assure Emmanuel Grégoire

Invité de la matinale de Public Sénat, le député de Paris, Emmanuel Grégoire défend les négociations menées par le Parti socialiste avec le gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Ce dernier croit à un la possibilité de nouer un compromis et de faire adopter le budget de la Sécu par l’Assemblée nationale.

Le

Européennes: Aliot (RN) annonce qu’il ne sera pas tête de liste
3min

Politique

Municipales à Paris : Rachida Dati « utilise à outrance son ministère pour l’instrumentaliser au service de la campagne », estime le candidat socialiste 

Invité de la matinale de Public Sénat, le candidat socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, fustige la communication de Rachida Dati en vue des municipales. Il lui reproche notamment d’utiliser les moyens du ministère pour faire campagne. Le député de Paris affiche également sa confiance pour une union de la gauche, hors LFI, à Paris.

Le