Européennes : David Assouline s’inquiète du « jeu dangereux » des autres listes de gauche

Européennes : David Assouline s’inquiète du « jeu dangereux » des autres listes de gauche

Le sénateur socialiste de Paris estime que seule la liste conduite par le Parti socialiste et Place publique s'est engagée dans le rassemblement, contrairement aux autres formations qui se projettent vers la présidentielle de 2022, selon lui.
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C’est le coup d’envoi de la campagne officielle des européennes 2019, avec l’installation des affiches électorales. Invité de la matinale de Public Sénat, le vice-président socialiste du Sénat, David Assouline, a souligné la « sincérité » de la liste Parti socialiste-Place publique, emmenée par l’essayiste Raphaël Glucksmann, pour « reconstruire » la « gauche démocratique ». Selon le parlementaire de Paris, cette liste se caractérise notamment par « la sincérité de l’unité ». « L’unité a été commencée, et je pense – et je sais – que jusqu’au bout, ils ont, sans condition autre que ces valeurs communes [engagement européen, écologique et social] voulu cette unité », explique-t-il.

Alors que six listes se disputent l’électorat de gauche dans ces élections européennes, David Assouline a critiqué l’engagement solitaire des autres formations, étrangères au Parti socialiste. « Les autres jouent quelque chose de dangereux en voulant absolument faire leur score pour se projeter à la présidentielle », considère-t-il.

Le sénateur n’a pas non plus apprécié que l’ancien président de la République François Hollande salue publiquement la bonne campagne menée par le communiste Ian Brossat, selon des témoignages recueillis par RTL le 1er mai. « Moi je pense que ce n’est pas bien de faire ça », estime David Assouline.

Dans cette gauche atomisée après la présidentielle, où aucune liste semble ne pas dépasser 10 % d’intentions de vote aux européennes, le sénateur socialiste considère que dans la reconstruction de la « gauche démocratique », aucun appareil « ne s’impose par rapport à d’autres » et qu’il faudra refonder avec les « citoyens de gauche ». Il imagine des états généraux, sur plusieurs mois, pour travailler sur un projet commun.

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