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Les sénateurs refusent la proposition du gouvernement de décaler la majoration des allocations allocations familiales à partir de l'âge de dix-huit ans. L’économie devait servir à financer le congé supplémentaire de naissance.
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Par Public Sénat
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L'ancien secrétaire d'Etat Christian Eckert affirme dans une interview au Parisien être "disponible" pour conduire la liste PS aux élections européennes de 2019, voyant d'un mauvais oeil une éventuelle candidature de Pierre Moscovici.
"Certains m'annoncent en tête de liste PS aux européennes... Je suis disponible, je regarde. Et il faut bien appeler un chat un chat, si le PS préférait choisir Moscovici pour les européennes, j'envisagerais peut-être bien d'aller voir ailleurs", affirme-t-il.
Interrogé par l'AFP, M. Eckert estime que le commissaire européen n'a "pas démérité". Mais il serait selon lui "mal venu de présenter comme tête de gondole quelqu'un qui incarne une image de l'Europe rejetée par les Français".
"Cette candidature ne me semble pas de bon aloi pour marquer une rupture", résume-t-il, n'excluant pas de quitter le PS si M. Moscovici confirmait sa candidature.
Dans son interview au Parisien, M. Eckert, qui publie un livre à charge contre Emmanuel Macron intitulé "Un ministre ne devrait pas dire ça...", affirme qu'à Bercy M. Macron "travaillait en fait déjà d'arrache-pied au financement de sa campagne".
"Il avait mis ses équipes du ministère sur la collecte de fonds (...) Macron bénéficiait d'un cabinet pléthorique, il sortait des conseillers de partout, organisait avec sa femme Brigitte des réceptions tout le temps aux frais du ministère", accuse-t-il.
Pour l'ancien secrétaire d'Etat, M. Macron est "clairement au service des gens qui ont investi dans les entreprises, du numérique notamment. Au service des gens qui ont réalisé des plus-values gigantesques (...) et qui paient moins d'impôts qu'hier".
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