Européennes: Eckert « disponible » pour conduire la liste PS
L'ancien secrétaire d'Etat Christian Eckert affirme dans une interview au Parisien être "disponible" pour conduire la liste PS...

Européennes: Eckert « disponible » pour conduire la liste PS

L'ancien secrétaire d'Etat Christian Eckert affirme dans une interview au Parisien être "disponible" pour conduire la liste PS...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien secrétaire d'Etat Christian Eckert affirme dans une interview au Parisien être "disponible" pour conduire la liste PS aux élections européennes de 2019, voyant d'un mauvais oeil une éventuelle candidature de Pierre Moscovici.

"Certains m'annoncent en tête de liste PS aux européennes... Je suis disponible, je regarde. Et il faut bien appeler un chat un chat, si le PS préférait choisir Moscovici pour les européennes, j'envisagerais peut-être bien d'aller voir ailleurs", affirme-t-il.

Interrogé par l'AFP, M. Eckert estime que le commissaire européen n'a "pas démérité". Mais il serait selon lui "mal venu de présenter comme tête de gondole quelqu'un qui incarne une image de l'Europe rejetée par les Français".

"Cette candidature ne me semble pas de bon aloi pour marquer une rupture", résume-t-il, n'excluant pas de quitter le PS si M. Moscovici confirmait sa candidature.

Dans son interview au Parisien, M. Eckert, qui publie un livre à charge contre Emmanuel Macron intitulé "Un ministre ne devrait pas dire ça...", affirme qu'à Bercy M. Macron "travaillait en fait déjà d'arrache-pied au financement de sa campagne".

"Il avait mis ses équipes du ministère sur la collecte de fonds (...) Macron bénéficiait d'un cabinet pléthorique, il sortait des conseillers de partout, organisait avec sa femme Brigitte des réceptions tout le temps aux frais du ministère", accuse-t-il.

Pour l'ancien secrétaire d'Etat, M. Macron est "clairement au service des gens qui ont investi dans les entreprises, du numérique notamment. Au service des gens qui ont réalisé des plus-values gigantesques (...) et qui paient moins d'impôts qu'hier".

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Européennes: Eckert « disponible » pour conduire la liste PS
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le