La République en Marche (23,5%) reste en tête des intentions de vote aux élections européennes devant le Rassemblement national (20%) à trois semaines du scrutin, selon un sondage Harris interactive/Epoka diffusé vendredi.
En troisième position, Les Républicains sont crédités de 14%, dans l'hypothèse de la présence d'une liste "gilets jaunes".
Deux enquêtes, Ifop et OpinionWay, ont placé jeudi le RN en tête avec 1 à 3 points d'avance sur LREM.
L'éparpillement à gauche empêche en revanche ses représentants de franchir la barre symbolique des 10%, selon le sondage Harris interactive pour TF1, LCI, RTL et Le Figaro.
Une affiche de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, et de Jordan Bardella, tête de liste RN pour les Européennes, lors d'un meeting à Metz, le 1er mai 2019
AFP
Europe Écologie Les Verts et La France insoumise sont au coude-à-coude à 8,5% et la liste PS/Place publique est créditée de 5%, le seuil pour avoir des élus au parlement européen.
Debout la France est à 4% devant Générations à 3,5% et une liste "gilets jaunes" créditée de 2,5%, à égalité avec le PCF. L'UDI et Les Patriotes sont à 2%.
Deux listes se réclamant des "gilets jaunes" ont été déposées officiellement jeudi. Leur présence fait baisser de 0,5 point les intentions de vote en faveur de LREM et de 1 point celles obtenues par le RN dans l'hypothèse "sans gilets jaunes" lors de la réalisation du sondage.
La tête de liste Les Républicains (LR) pour les élections européennes, François-Xavier Bellamy, au cours d'une réunion de campagne à Strasbourg, le 26 avril 2019
AFP
Enquête réalisée en ligne les 2 et 3 mai auprès de 1.066 personnes inscrites sur les listes électorales, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur 1,4 à 3,1 points.
Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat. Elles donnent une indication des rapports de forces et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.
Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.
Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».