Européennes: être tête de liste PS serait « absurde », affirme Royal
L'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal a catégoriquement exclu dimanche d'être tête de liste socialiste...

Européennes: être tête de liste PS serait « absurde », affirme Royal

L'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal a catégoriquement exclu dimanche d'être tête de liste socialiste...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancienne candidate à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal a catégoriquement exclu dimanche d'être tête de liste socialiste aux élections européennes de mai 2019, jugeant "absurde" cette hypothèse, apparue avec son retour sur la scène médiatique.

"Je ne serai pas tête de liste socialiste. C'est absurde, personne ne l'attend de moi", a déclaré Mme Royal dans l'émission "Le Grand Jury" (RTL/Le Figaro/LCI).

Son livre, "Ce que je peux enfin vous dire" (Fayard), a été publié mercredi.

"Je suis une femme de gauche, mais je ne suis plus membre volontairement du PS. Je ne suis pas là pour venir à la rescousse des appareils politiques et je l'ai dit très gentiment aux responsables socialistes qui m'ont sollicitée", a-t-elle dit.

Un sondage Ifop diffusé dimanche crédite la liste PS, si celle-ci est conduite par Ségolène Royal, de 7,5% d'intentions de vote pour ce scrutin (au lieu de 6% sans elle), test que Ségolène Royal a dénoncé dimanche.

"Je ne veux absolument pas rentrer dans des logiques électorales aujourd'hui, je ne veux pas non plus que l'on se dise que j'ai écrit un livre pour servir une ambition électorale", a affirmé l'ancienne ministre de l'Environnement, en revendiquant une "liberté de ton".

Les spéculations vont bon train sur le retour en politique de Mme Royal, sollicitée par plusieurs proches à gauche et par le petit parti centriste de l'Union des démocrates et des écologistes (UDE) afin de mener une liste citoyenne large.

Dans la même thématique

Européennes: être tête de liste PS serait « absurde », affirme Royal
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Européennes: être tête de liste PS serait « absurde », affirme Royal
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Européennes: être tête de liste PS serait « absurde », affirme Royal
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le