Européennes: Faure veut aller « au bout de l’union »

Européennes: Faure veut aller « au bout de l’union »

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a affirmé samedi qu'il souhaitait aller "au bout de la recherche de l'union" avec les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a affirmé samedi qu'il souhaitait aller "au bout de la recherche de l'union" avec les autres forces de gauche en vue des européennes, se donnant jusqu'au mois de mars pour y parvenir.

"Chers camarades (...) Je vous propose quelque chose de très simple: on va jusqu'au bout de la recherche de l'union", a déclaré M. Faure devant quelques centaines de secrétaires de section réunis à l'Espace Charenton à Paris (XIIe).

"J'entends que dans nos rangs, il en est qui disent, +mais pourquoi on irait avec d'autres, quand en réalité nous sommes capables de faire tout seuls (...) Il faut se réaffirmer, ne pas s'effacer+. (...) Ce discours-là ne peut pas être le nôtre, au moment où tant de périls menacent la cohésion sociale, la démocratie et jusqu'à l'avenir de la planète", a-t-il poursuivi.

La plupart des sondages créditent le PS de 5 ou 6% des intentions de vote pour le scrutin du 26 mai, le seuil pour envoyer des eurodéputés à Strasbourg étant de 5%.

Et M. Faure d'interpeller les chefs de file d'EELV et Générations, Yannick Jadot et Benoît Hamon: "Les filles de Benoît, les filles de Yannick, elles diront quoi ? Est-ce qu'elles diront que le débat c'était de savoir s'il fallait ou pas sauver le PS ? Non, elles se diront que le débat c'était de gagner la bataille climatique", a-t-il lancé.

Rappelant que le PS s'est accordé avec Place publique, le mouvement lancé par l'essayiste Raphaël Glucksmann, sur "dix combats communs", M. Faure a annoncé que les militants recevraient prochainement du "matériel de campagne pour populariser ces dix propositions".

Il a redit qu'il serait lui-même candidat "si les calculs boutiquiers l'emportaient". Un Conseil national sera organisé dans les "prochaines semaines" et le PS dira en mars quelle est sa stratégie, a-t-il précisé.

S'il a été très applaudi, M. Faure n'a pas convaincu tous ses camarades. "On a l'impression que le premier secrétaire veut faire valider ses décisions à l'applaudimètre avec une salle organisée. Ce n'est pas possible. On va avoir un tract avec dix propositions. A quel moment on en a discuté ? (...) C'est une décision autoritaire sans validation", a réagi auprès de la presse l'ancienne secrétaire d'Etat Ségolène Neuville.

Un sentiment partagé selon elle par les membres du courant de Stéphane Le Foll, "et pas seulement".

Dans la même thématique

PARIS : Manifestation du 1er Mai
3min

Politique

1er mai : quels sont les principaux rassemblements prévus en France ?

Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.

Le

Européennes: Faure veut aller « au bout de l’union »
6min

Politique

Scandale des eaux en bouteille : « Le dispositif global interministériel a sous-estimé la profondeur de cette affaire », estime l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne

Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Aurélien Rousseau est revenu sur sa connaissance du scandale de Nestlé Waters et l’implication des pouvoirs publics. S’il reconnaît avoir pris la décision autorisant la filtration en dessous de 0,8 micron, l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne écarte tout conflit d’intérêts.

Le

Européennes: Faure veut aller « au bout de l’union »
4min

Politique

Laïcité dans le Sport : la ministre, Marie Barsacq assure que « le gouvernement dans son ensemble » soutient la proposition de loi du Sénat

Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».

Le