Européennes: Hamon saisit la justice pour participer au débat de France 2

Européennes: Hamon saisit la justice pour participer au débat de France 2

Le candidat de Générations pour les européennes, Benoît Hamon, a annoncé avoir saisi la justice administrative mercredi pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat de Générations pour les européennes, Benoît Hamon, a annoncé avoir saisi la justice administrative mercredi pour contraindre France 2 à l'inviter à son débat sur les européennes du 4 avril.

Son avocat Me Philippe Bluteau a saisi le tribunal administratif de Paris en référé-liberté, arguant de l'atteinte à une "liberté fondamentale" commise par France 2, en l'espèce "le respect du principe du caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion", et de l'obligation pour la chaîne publique d'une "égalité de traitement" entre les candidats.

M. Hamon et son défenseur affirment dans une note que rien ne justifie que M. Hamon ne soit pas invité, notamment au regard de la situation du candidat du PCF Ian Brossat et celui de l'UDI Jean-Christophe Lagarde.

Ainsi la liste Générations est-elle "créditée de deux fois plus d'intentions de vote que la liste du PCF et la liste de l'UDI (4% dans l'étude IPSOS de mars 2019 portant sur 10.000 électeurs, contre 2% pour ces deux autres listes)".

De plus, le PCF ne compte "que deux députés européens sortants dans ses rangs et l'UDI aucun, au lieu de trois" pour Générations.

Enfin, Benoît Hamon est "la personnalité la plus populaire parmi l'ensemble des candidats tête de liste à l'élection du 26 mai", en recueillant par exemple l'adhésion de 21% des électeurs dans une étude Odoxa du 26 mars.

France 2 a annoncé le 18 mars que neuf candidats seraient invités à son débat du 4 avril: Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (liste commune Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV) et Nathalie Loiseau (LREM), ainsi donc que MM. Brossat et Lagarde, repêchés après avoir été écartés.

Dans un courrier adressé aux militants de Générations qui l'ont interpellée, et publié par le parti sur Twitter mercredi, la chaîne répond avoir tenu compte de la représentation des différents partis au Parlement européen et au Parlement français, des intentions de vote et de "l'exigence de pluralisme dans l'exposition des courants de pensée politique".

"En effet le courant de pensée PS incarné par Benoît Hamon à la présidentielle en 2017 est représenté par la liste commune PP-PS", argue l'auteur du courrier.

Dans la même thématique

Européennes: Hamon saisit la justice pour participer au débat de France 2
4min

Politique

Budget 2025 : « Le message qui est envoyé est dramatique, ce n’est pas un coup de rabot, on y est allé à la hache », déplore Guillaume Gontard

Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.

Le

DOUAI : GERALD DARMANIN
5min

Politique

Narcotrafiquants : Gérald Darmanin annonce une première prison de haute sécurité fin juillet

Alors qu’approche l’examen à la chambre haute, de la proposition de loi sénatoriale et transpartisane sur le narcotrafic, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin a annoncé, la mise en place d’une première prison de haute sécurité fin juillet, et deux autres d’ici deux ans, pour détenir « plus de 600 » narcotrafiquants « particulièrement dangereux ».

Le

Européennes: Hamon saisit la justice pour participer au débat de France 2
2min

Politique

Budget 2025 : « La copie qui sort du Sénat propose plus de 6 milliards d’économies par rapport au projet initial du gouvernement », se félicite Jean-François Husson

Ce 23 janvier, le Sénat a adopté le projet de loi de finances pour 2025. « Une satisfaction » pour son rapporteur général, le sénateur Les Républicains Jean-François Husson. Le travail n’est toutefois pas terminé : le texte doit encore aboutir à un accord entre sénateurs et députés en commission mixte paritaire.

Le