Européennes : Hervé Marseille défend une alliance des centristes de l’UDI avec la majorité présidentielle

Président de l’UDI, le sénateur centriste Hervé Marseille souhaite que son parti prenne part à la liste Renaissance pour les élections européennes de juin prochain. Il prône plus largement une union de la droite et du centre pour les prochaines échéances électorales, « sinon on risque de déchanter gravement en 2027 ».
Rédaction Public Sénat

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Invité de la matinale de Public Sénat ce 11 mars, le sénateur et président de l’Union des démocrates indépendants (UDI) Hervé Marseille défend l’alliance de son parti avec Renaissance pour les élections européennes. Une position qu’il portera lors du conseil national du parti, prévu le 23 mars prochain.

« Quand vous avez un RN autour de 30 % dans les sondages et une gauche, même divisée, qui représente au total ce qu’elle représentait à la dernière présidentielle. À un moment donné, on s’aperçoit qu’il faut se rassembler », estime le président du groupe centriste au Sénat.

Hervé Marseille défend plus largement une stratégie d’alliance de la droite et du centre pour toutes les prochaines échéances électorales : « La situation montre qu’il faut penser une forme de réorganisation de la vie publique, sinon on risque de déchanter gravement en 2027 ». Pour le sénateur, la question se posera « quoi qu’il arrive » au niveau local, lors des élections municipales de 2026.

« On n’exclut rien » : UDI et Renaissance d’accord sur l’aide à l’Ukraine

Elément central de ces prochaines élections européennes, la guerre en Ukraine devrait largement occuper les débats. Un débat et un vote sur l’accord de sécurité franco-ukrainien sont d’ailleurs prévus au Sénat ce 12 mars. Non-contraignant pour le gouvernement, le scrutin donnera tout de même une idée des positions du Parlement après les déclarations d’Emmanuel Macron, qui ne semble par exclure la présence de soldats français en Ukraine.

Invité à l’Élysée avec les autres chefs de partis jeudi dernier pour échanger avec le président à ce sujet, Hervé Marseille indique que le rendez-vous n’a pas donné lieu à une discussion sur l’envoi de troupes. « L’idée, c’est de dire que suivant ce que font les Russes, on n’exclut rien. Dès lors qu’on pose des limites à son soutien, on laisse le champ libre à l’agresseur, car il sait jusqu’où vous êtes prêt à aller », explique le sénateur.

Concernant le vote prévu au Sénat ce 12 mars, « si c’est l’accord qui est intervenu avec M. Zelensky au moment de son passage à Paris », Hervé Marseille estime qu’ « il n’y a pas de raisons de ne pas le voter ».

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