Européennes: l’absence d’un programme LREM, « un vrai problème démocratique », selon Bellamy
François-Xavier Bellamy, chef de file de la liste LR aux élections européennes, affirme que l'absence d'un programme LREM, ...

Européennes: l’absence d’un programme LREM, « un vrai problème démocratique », selon Bellamy

François-Xavier Bellamy, chef de file de la liste LR aux élections européennes, affirme que l'absence d'un programme LREM, ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

François-Xavier Bellamy, chef de file de la liste LR aux élections européennes, affirme que l'absence d'un programme LREM, "toujours pas dévoilé" à moins d'un mois de la date du scrutin, posait "un vrai problème démocratique", dans une tribune publiée jeudi par Les Echos.

"La liste d'En marche n'a toujours pas dévoilé son programme, ni la liste de ses alliés. Cela pose un vrai problème démocratique. Lorsqu'on sollicite un mandat, agiter les peurs et multiplier les slogans ne suffisent pas. La moindre des exigences est de dire en toute transparence quelles orientations on compte suivre et quels partenaires on choisira", affirme M. Bellamy.

"S'agit-il d'une ambiguïté voulue", s'interroge-t-il, en estimant que "cette absence de programme semble témoigner d'une impréparation préoccupante, comme le montre le manque de sérieux des rares propositions esquissées. Parmi elle, l'idée d'un Smic européen", "absurde si l'on y regarde de plus près", notamment parce que sur les six pays sans salaire minimum figurent ceux - Danemark, Suède, Finlande, Autriche - qui ont les revenus médians les plus élevés d'Europe".

Selon M. Bellamy, "cette idée de salaire minimum européen, telle que la présente Nathalie Loiseau (chef de file de la liste LREM) ressemble à un effet d'annonce peu sérieux".

Il dénonce également "la réforme totalement insuffisante du travail détaché, puisque les cotisations sociales à payer restent celles du pays d'origine". Sur cette question, le président Macron "n'a pas obtenu l'aval de ses partenaires européens parce qu'il est isolé, discrédité pour avoir, pour la première fois, placé la France au dernier rang des déficits publics, ignorant ainsi nos engagements auprès d'eux".

Laurence Sailliet, porte-parole de LR, a affirmé jeudi sur Public Sénat que le président Macron gagnait "du temps" avec ce programme pas encore dévoilé, ce qui est "bien pratique pour lui".

"Pendant le Grand débat, il a utilisé l'espace pour faire sa campagne. Il a parlé des heures durant pour mettre en avant sa stratégie politique mais qui est toujours aussi difficile à définir", a-t-elle ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Européennes: l’absence d’un programme LREM, « un vrai problème démocratique », selon Bellamy
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Européennes: l’absence d’un programme LREM, « un vrai problème démocratique », selon Bellamy
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Européennes: l’absence d’un programme LREM, « un vrai problème démocratique », selon Bellamy
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le