Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.
Européennes : La France insoumise a pour objectif de passer les 11%
Par Public Sénat
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À trois jours du scrutin des élections européennes, la France insoumise est créditée d’environ 9% d’intentions de vote. Sur le plateau d’« On va plus loin », Manuel Bompard, candidat La France Insoumise aux élections européennes, explique que son parti souhaite faire plus de 11%, son score aux dernières élections législatives : « Notre objectif (…) c’est de faire en sorte qu’on puisse faire davantage. Et alors La France insoumise aura progressée depuis deux ans. »
Mais la tâche est ardue, comme le reconnaît lui-même Manuel Bompard, qui explique qu’« aujourd’hui l’électorat de La France insoumise est celui qui se mobilise le moins à l’élection européenne » : « C’est un électorat davantage populaire qui est plus frappé par l’abstention ».
Face aux attaques de Marine Le Pen surnommant, La France insoumise « La France islamiste », Manuel Bompard répond : « C’est pathétique (…) Madame Le Pen est à peu près à la France ce que l’islamisme est à la religion musulmane. »
Ascoval : « Il faut que l’État prenne sa part »
Le numéro 2 sur la liste de La France insoumise aux européennes a également évoqué le programme de son parti : 100% d’énergies renouvelables d’ici à 2050, réaiguillage de la PAC et de ses subventions vers une agriculture plus respectueuse de l’environnement, augmentation des pouvoirs des parlements nationaux et renforcement du parlement européen afin de favoriser la souveraineté des peuples…
Interrogé sur la réassurance du ministre de l’Economie de la reprise d’Ascoval par le sidérurgiste British Steel, malgré l’annonce de la faillite de ce dernier, Manuel Bompard déclare : « Le problème c’est que sur tous les sujets industriels, monsieur Le Maire fait beaucoup de bruit avec sa bouche mais il ne fait rien (…) Le Président de la République et son gouvernement ne pose aucun acte concret. Il faut que l’Etat prenne sa part et s’il le faut procède à des nationalisations. »
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