Européennes: le député Gilbert Collard (RN) en position éligible
Le député du Rassemblement national Gilbert Collard fera partie des candidats éligibles sur la liste de son parti aux élections...

Européennes: le député Gilbert Collard (RN) en position éligible

Le député du Rassemblement national Gilbert Collard fera partie des candidats éligibles sur la liste de son parti aux élections...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le député du Rassemblement national Gilbert Collard fera partie des candidats éligibles sur la liste de son parti aux élections européennes, a-t-on appris auprès d'une source proche du RN.

Le député "aura une place éligible", a indiqué cette source à l'AFP.

"Je pourrais (...) oui", avait affirmé au conditionnel sur franceInfo l'avocat et député du Gard, interrogé pour savoir s'il serait sur la liste du RN en position éligible. Si Gilbert Collard est élu et quitte l'Assemblée nationale, il sera remplacé par son suppléant, selon le code électoral, et le parti gardera donc ses six députés.

"Je considère que le vrai combat maintenant se mène à Bruxelles et à Strasbourg. Le parlement (français) n'était pas grand-chose avant (l'élection d'Emmanuel) Macron. Mais depuis, il est devenu une chambre d'enregistrement avec une majorité disciplinaire complètement aux ordres", a expliqué Gilbert Collard.

La présidente du RN, Marine Le Pen, dont la liste est créditée d'environ 22% d'intentions de vote selon les sondages, avait présenté en janvier les 12 premiers candidats. Elle doit annoncer les 67 autres à la fin du mois. Elle-même sera candidate à la dernière place.

Gilbert Collard, qui était le seul député du RN avec Marion Maréchal dans la précédente législature, a estimé par ailleurs que l'ancienne députée RN du Vaucluse "pourrait être une bonne candidate" de son parti pour la présidentielle de 2022 "si Marine Le Pen n'était pas candidate, ce qu'elle doit être légitimement".

A propos du débat des têtes de liste sur France 2 jeudi soir, il a estimé que ce n'était "pas le boulot de la justice" de décider qui devait participer à la joute. "Ca va complètement plomber l'émission", a-t-il jugé.

"Quand un candidat (…) ne représente rien, ce qui est le cas de Florian Philippot (ancien bras droit de Marine Le Pen, NDLR), il ne faut pas pourrir, abîmer la qualité d'un débat", a-t-il affirmé.

La chaîne a consenti mardi à accueillir trois autres candidats à son débat, Benoît Hamon (Générations), Florian Philippot (Les Patriotes) et François Asselineau (UPR), après une décision de justice lui ordonnant de les inviter ou de les inclure dans un rendez-vous similaire.

Dans la même thématique

Européennes: le député Gilbert Collard (RN) en position éligible
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Européennes: le député Gilbert Collard (RN) en position éligible
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le

Européennes: le député Gilbert Collard (RN) en position éligible
2min

Politique

Narcotrafic : Bruno Retailleau annonce un renforcement des contrôles en Martinique

Après une fusillade liée au narcotrafic qui a fait trois morts à Fort de France ce week-end, le ministre de l’Intérieur a été interpellé sur la situation sécuritaire aux Antilles, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. Bruno Retailleau a notamment annoncé « une surveillance maritime », avec le déploiement de trois bateaux supplémentaires et 140 gendarmes.

Le