Européennes: Le Pen et Loiseau prolongent leur débat via les médias

Européennes: Le Pen et Loiseau prolongent leur débat via les médias

Marine Le Pen et Nathalie Loiseau, qui ont débattu jeudi sur France 2, ont continué à ferrailler à distance dimanche, la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen et Nathalie Loiseau, qui ont débattu jeudi sur France 2, ont continué à ferrailler à distance dimanche, la présidente du RN critiquant "une mauvaise entrée en campagne" de la ministre tandis que celle-ci revendiquait sa "spontanéité".

Marine Le Pen a jugé sur France 3 que l'annonce, par Mme Loiseau, de sa candidature pour les élections européennes, à la fin de l'émission jeudi, était une "assez mauvaise entrée en campagne" et "assez téléguidée".

"Quand je suis arrivée sur le plateau, je me suis dit qu’il fallait que j'arrête de me défiler. Je ne m’étais pas défilée pour venir" affronter Marine Le Pen, a de son côté déclaré sur Radio J la ministre des Affaires européennes, "prête" à mener la liste LREM aux élections de mai.

"Est-ce que sur la forme c’était réussi? Sûrement pas", a-t-elle convenu. "J’ai mon pris mon risque", "je l’ai fait avec spontanéité. Alors ceux qui sont habitués aux vieilles bêtes du cirque politique ont été désarçonnés. (...) Et puis si j’étais cynique, je dirais que tout le monde en a parlé. Et que tout le monde le sait", a-t-elle poursuivi.

La ministre chargée des Affaires européennes "est un symbole du macronisme. (...) Je pense que de toute sa vie elle n'a pas croisé un électeur", a affirmé la présidente du Rassemblement national.

"En réalité elle fait partie de ces élites qui sont totalement déconnectées du peuple. (...) Elle ne cesse de proposer une Europe qui soit une Europe fédérale. Elle fait comme si le peuple n'existait pas", a-t-elle dénoncé en évoquant le "non" de la France au référendum de 2005 sur une constitution européenne.

A la question de savoir si elle était candidate contre Mme Le Pen, Mme Loiseau a fait valoir qu'"aller aux européennes, ce n'est pas aller contre, c’est aller pour un projet, c’est aller pour une Europe qui a besoin d’être revue".

Dans la même thématique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions
7min

Politique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions

Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.

Le

Européennes: Le Pen et Loiseau prolongent leur débat via les médias
3min

Politique

Finances publiques : « Ce qui va être nouveau, c'est l’association que nous allons avoir des parlementaires », assure la ministre des comptes publics 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.

Le

Européennes: Le Pen et Loiseau prolongent leur débat via les médias
5min

Politique

LR : la campagne de Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence du parti officiellement lancée

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le