Européennes: Marine Le Pen veut « stopper » l’acte II de Macron
Les élections européennes, "seule élection nationale" avant la présidentielle de 2022, doivent servir à "stopper" Emmanuel Macron...

Européennes: Marine Le Pen veut « stopper » l’acte II de Macron

Les élections européennes, "seule élection nationale" avant la présidentielle de 2022, doivent servir à "stopper" Emmanuel Macron...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les élections européennes, "seule élection nationale" avant la présidentielle de 2022, doivent servir à "stopper" Emmanuel Macron alors qu'il veut ouvrir un "acte deux" de son quinquennat, a affirmé mercredi Marine Le Pen.

"Emmanuel Macron l'a dit lui-même: si je n'arrive pas en tête le soir des élections européennes, alors j'aurai le plus grand mal à mener l'acte II de mon quinquennat. Ça tombe bien, il y a des tas de gens qui n'ont pas du tout envie qu'il le mette en place, son acte II, de la réforme des retraites, de la réforme de l'indemnisation chômage", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN) sur BFM TV.

"Il faut le stopper, c'est la seule élection nationale avant la présidentielle, après il n'y aura que des élections locales (municipales en 2020 puis départementales et régionales en 2021, ndlr). Donc c'est la dernière sortie avant l'autoroute", a-t-elle encore plaidé, appelant les électeurs à "lancer un signal à Emmanuel Macron pour lui dire +stop, on arrête la politique antisociale, on arrête cette politique d'ouverture totale des frontière, on arrête la politique du mépris".

"Le meilleur moyen de le faire c'est qu'Emmanuel Macron soit battu dans ces élections européennes, c'est à dire qu'il n'arrive pas en tête de ces élections européennes", a-t-elle insisté, alors que la liste "Renaissance" de la majorité présidentielle est au coude-à-coude avec celle du RN menée par Jordan Bardella.

En s'investissant dans la campagne, en apparaissant mardi soir auprès des candidats de la liste Renaissance dans un restaurant parisien, le chef de l'Etat "nationalise la campagne", selon Mme Le Pen.

"Ca vient valider ce que nous disons: il y a deux enjeux, l'Europe qu'on va construire avec nos alliés" et "aussi un plan national", a-t-elle dit.

La dirigeante de l'ex-FN, qui espère avec ses alliés former le "troisième" groupe du futur Parlement européen, s'est dite à la tête du "premier parti de France", pointant que les sondages mettaient le RN à égalité avec la liste de la majorité, qui réunit plusieurs formations (LREM, MoDem, Agir...)

Le FN était arrivé en tête des élections européennes en France en 2014, avec 24,86% des voix.

Dans la même thématique

Européennes: Marine Le Pen veut « stopper » l’acte II de Macron
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le

Européennes: Marine Le Pen veut « stopper » l’acte II de Macron
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Européennes: Marine Le Pen veut « stopper » l’acte II de Macron
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le