Européennes: Mélenchon et Aubry (LFI) veulent « passer devant LR » pour « ouvrir une alternative »
Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon et la tête de liste pour les élections européennes Manon Aubry ont assuré dimanche...

Européennes: Mélenchon et Aubry (LFI) veulent « passer devant LR » pour « ouvrir une alternative »

Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon et la tête de liste pour les élections européennes Manon Aubry ont assuré dimanche...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file de LFI Jean-Luc Mélenchon et la tête de liste pour les élections européennes Manon Aubry ont assuré dimanche vouloir "passer devant Les Républicains" au soir du 26 mai, s'appuyant sur certains sondages les plaçant à quelques points derrière le parti de droite.

"Notre objectif clair est de passer devant Les Républicains, nous voulons nous poser comme la voix qui déjouera le duo formé" par LREM et le RN en tête des sondages (au-delà des 20%), a déclaré Manon Aubry lors d'une conférence de presse organisée à la place du "festival de l'insoumission" et du meeting de plein air place Stalingard, annulés en raison des prévisions de mauvaise météo dimanche après-midi.

"Nous pouvons être à 12, 14, 15% et être devant, pour représenter l'alternative portant les aspirations écologiques et sociales de toute une population", a espéré Mme Aubry, tout en fixant l'objectif minimum de LFI aux 11% obtenus lors des législatives de 2017.

Si une enquête Harris interactive donnait effectivement LFI à 10% des intentions de vote et LR à 12,5% dimanche, plusieurs autres instituts de sondage placent plutôt les Insoumis un cran en dessous, dans un mano à mano avec EELV, entre 7 et 9%.

"C'est nous la force", a clamé Jean-Luc Mélenchon, interrogé sur des déclarations de la tête de liste PCF Ian Brossat, qui a affirmé sur RTL dimanche être "le bulletin de vote rentable".

"Si vous votez pour nous et que nous dépassons la barre des 5%, vous faites rentrer cinq eurodéputés d'un coup, alors que si vous ajoutez votre voix à une liste déjà à 8%, dans le meilleur des cas vous lui ajoutez un député européen supplémentaire", a raisonné Ian Brossat.

"Peut-être bien mais si ça ne fait pas 5% ça va en faire perdre trois (sièges) de l'autre côté, qui iront directement au parti majoritaire", a souligné M. Mélenchon. Et alors, a-t-il poursuivi, "on saluera la dynamique d'une campagne qui est passée de 2 à 3,5%; bravo, c'est magnifique, mais ce dont on parle, c'est de savoir qui dans ce pays est capable de changer, non juste les apparences, mais la réalité et la vie politique du pays".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le

Européennes: Mélenchon et Aubry (LFI) veulent « passer devant LR » pour « ouvrir une alternative »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le