Européennes: Mélenchon « refuse de faire de l’immigration la question centrale »
Jean-Luc Mélenchon a souligné dimanche qu'il "refus(ait) de faire de l'immigration la question centrale" des élections...

Européennes: Mélenchon « refuse de faire de l’immigration la question centrale »

Jean-Luc Mélenchon a souligné dimanche qu'il "refus(ait) de faire de l'immigration la question centrale" des élections...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon a souligné dimanche qu'il "refus(ait) de faire de l'immigration la question centrale" des élections européennes, pour ne pas "servir la soupe" à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, et a de nouveau appelé à en traiter les causes.

En pleine polémique avec le PCF qui brocarde la rhétorique de La France insoumise consistant à insister sur les causes de l'immigration plutôt que sur les moyens d'accueillir les migrants, M. Mélenchon a dit sur France 3 n'être "pas d'accord pour qu'on crée un problème à gauche volontairement, une division entre les gens de bonne foi, uniquement pour le confort politicien d'une élection".

Parlant de simples "points de vue différents" avec le PCF sur ce sujet, le chef de file de LFI a dit ne pas être pour une "attitude de chiffon rouge qui excite l'extrême droite".

"Je ne suis pas d'accord pour faire de l'immigration la question centrale des élections qui arrivent", a-t-il ajouté, car "ce serait servir la soupe à Macron et Le Pen".

De même, "je ne suis pas d'accord pour qu'on renonce à traiter les causes de l'immigration: vivre et travailler au pays ce n'est pas juste pour les bobos en France, (...) c'est une aspiration humaine partout", a-t-il dit, en appelant à "combattre les raisons qui poussent les gens à partir".

"Je ne suis pas d'accord pour faire comme si l'immigration était quelque chose de naturel, de désirable, de souhaitable", a-t-il insisté.

Tout en plaidant pour "un pavillon français pour l'Aquarius", il a précisé qu'il ne signerait pas le "manifeste pour l'accueil des migrants", lancé par 150 personnalités, estimant qu'il y a "un petit côté mondain à tout ça".

Alors qu'on lui faisait remarquer que Yannick Jadot (tête de liste EELV pour les Européennes) ou l'ancienne ministre Christiane Taubira exprimaient une "conscience par rapport aux migrants", il a acquiescé tout en soulignant qu'ils n'avaient "pas la même analyse que (lui)".

"Je ne suis pas d'accord pour le droit à la libre installation, et quand je gouvernerai ce pays il n'y aura plus de travailleurs détachés en France car c'est de la fraude sociale que ce statut", a développé Jean-Luc Mélenchon, critiqué pour avoir fait le lien entre immigration et pression à la baisse sur les salaires, et favorable à "un statut unique pour tous les travailleurs en France pour qu'on cesse d'exploiter les immigrés sans papiers".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le

Européennes: Mélenchon « refuse de faire de l’immigration la question centrale »
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le