Européennes: Philippe défend la candidate Loiseau et conseille de « rester calme »
Un début de campagne difficile? Le Premier ministre Edouard Philippe a défendu lundi soir la candidate "tenace" et "solide"...

Européennes: Philippe défend la candidate Loiseau et conseille de « rester calme »

Un début de campagne difficile? Le Premier ministre Edouard Philippe a défendu lundi soir la candidate "tenace" et "solide"...
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Un début de campagne difficile? Le Premier ministre Edouard Philippe a défendu lundi soir la candidate "tenace" et "solide" Nathalie Loiseau, conseillant à la tête de liste de la majorité de "rester calme" face aux polémiques et aux "petits sujets".

Pour le premier grand meeting de la liste "Renaissance" de La République en Marche (LREM), à Caen, le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement étaient venus prêter main forte à l'ancienne ministre, dont la liste est désormais au coude-à-coude en tête des sondages avec le Rassemblement national, à 20 jours du scrutin.

"Honnêté", "solidité", "patience"... Edouard Philippe a loué toutes les qualités "essentielles" de la candidate, qui a dû affronter une tempête politico-médiatique à propos de sa présence sur une liste étudiante d'extrême-droite quand elle avait 23 ans.

Dans les campagnes et leur "feu électoral", "on aimerait parler de grands débats et on est renvoyés à de petits sujets", a déploré le Premier ministre, devant près de 500 personnes.

"Il faut rester calme, et comme disait mon adjudant, rester calme et boire frais", s'est-il amusé. "Il faut rester sur le chemin, ne pas s'énerver. Il faut être tenace, précis, compétent, tout cela Nathalie, tu l'es", a salué l'ancien maire du Havre. "Mon sentiment c'est que tu vas surprendre", a-t-il encore lancé à la candidate.

Le Premier ministre a appelé à une Europe "conquérante" pour éviter la victoire électorale de ceux qui veulent son "délitement": aujourd'hui en Europe "il n'y a plus de rideau de fer, mais nous sommes au pied du mur".

"Nous ne devons pas aller dans le sens de ceux qui disent que l'Europe menace la France d'asphyxie. L'Europe c'est au contraire notre oxygène: c'est quand nous n'en avons plus que nous savons comme elle est nécessaire", a plaidé le Premier ministre.

Avant lui, le ministre des Collectivités Sébastien Lecornu, lui aussi ex-LR et élu de Normandie, avait appelé à "serrer les rangs", reconnaissant que la majorité avait "besoin de gagner" les européennes.

"On a besoin de ces élections européennes, on va pas raconter n'importe quoi (...) On va gagner mais surtout on a besoin de gagner donc merci Nathalie", a-t-il lancé.

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