Européennes: « un vote en faveur d’une liste socialiste est une voix perdue pour la gauche », selon Hamon
Benoît Hamon, fondateur de Génération.s, a estimé vendredi qu'"un vote en faveur d'une liste socialiste est une voix perdue pour...

Européennes: « un vote en faveur d’une liste socialiste est une voix perdue pour la gauche », selon Hamon

Benoît Hamon, fondateur de Génération.s, a estimé vendredi qu'"un vote en faveur d'une liste socialiste est une voix perdue pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon, fondateur de Génération.s, a estimé vendredi qu'"un vote en faveur d'une liste socialiste est une voix perdue pour la gauche" lors des élections européennes en mai, alors que l'essayiste Raphaël Gluksmann a confirmé sa candidature à la tête d'une liste de rassemblement de la gauche.

"Aujourd'hui, je pense qu'un vote en faveur d'une liste socialiste est une voix perdue pour la gauche", a déclaré Benoît Hamon sur RTL, tout en précisant que "ce qu'il en reste du PS, ce sont les dirigeants qui ont soutenu la candidature de Manuel Valls aux primaires contre (lui)".

L'essayiste Raphaël Glucksmann a confirmé vendredi sur France Inter sa candidature aux européennes, à la tête d'une liste de rassemblement de la gauche qui devrait recevoir samedi le soutien du PS.

Yannick Jadot, la tête de liste EELV pour les européennes, a confirmé sur Cnews être aussi contre une alliance, précisant que son "seul sujet c'est de sauver l'Europe pour sauver le climat" avec comme "seule feuille de route le rapport du Giec". "Le candidat européen des socialistes est pour le glyphosate, le dumping fiscal et pour les accords de libre-échange", a-t-il lancé.

"Aujourd'hui le parti socialiste européen prône l'alliance avec Emmanuel Macron", a de son côté accusé M. Hamon. "Dans les faits, si vous voulez être de gauche et écologiste, si votre voix se porte pour une liste socialiste, ce sera une voix en faveur d'une coalition avec Emmanuel Macron, autant voter pour Mme Loiseau", a-t-il poursuivi.

Jeudi soir, la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau s'est dite "prête" à être tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes, lors d'un débat face à Marine Le Pen sur France 2. Une candidature "bizarre" selon M. Hamon.

Alors que la liste Génération.s est créditée de 2,5% d'intentions de vote (+0,5 point) selon un sondage Ifop-Fiducial diffusé jeudi, M. Hamon a jugé que "ce n'est pas le vote chantage qui jouera", tout en indiquant qu'il souhaitait "un rassemblent au Parlement européen" avec les écologistes.

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Européennes: « un vote en faveur d’une liste socialiste est une voix perdue pour la gauche », selon Hamon
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le