Européennes: voulu par Hidalgo, le vote dès 16 ans ne sera pas testé à Paris
L'expérimentation du vote dès 16 ans à l'occasion des élections européennes, voulue par la maire de Paris Anne Hidalgo, n'aura...

Européennes: voulu par Hidalgo, le vote dès 16 ans ne sera pas testé à Paris

L'expérimentation du vote dès 16 ans à l'occasion des élections européennes, voulue par la maire de Paris Anne Hidalgo, n'aura...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'expérimentation du vote dès 16 ans à l'occasion des élections européennes, voulue par la maire de Paris Anne Hidalgo, n'aura finalement pas lieu faute de réponse du ministère de l'Education nationale et de temps, a appris mardi l'AFP auprès de sources concordantes.

"Le 1er avril, la maire de Paris a adressé un long courrier à Jean-Michel Blanquer", ministre de l'Education nationale, "pour dire qu'elle souhaitait expérimenter ce vote" dans des lycées de la capitale, a précisé à l'AFP l'adjoint à la maire de Paris chargé de l'Education, Patrick Bloche.

Or "cinq semaines plus tard, nous n'avons pas eu de réponse du ministère", a regretté l'élu socialiste.

"Il n'est plus possible d'organiser cette expérimentation pour des raisons de temps et d'organisation", a ajouté M. Bloche, regrettant une "occasion manquée".

Pour l'élu, "cette non réponse vise tout simplement à ce que le ministre ne soit pas amené à prendre position dans un sens ou dans un autre" sur l'abaissement de l'âge pour le droit de vote.

"C'est dommage (...), cette expérimentation aurait pu permettre de motiver (les jeunes), de les faire s'intéresser à un débat électoral", a déploré Patrick Bloche.

Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Education indique que "la réponse de Jean-Michel Blanquer à Mme Hidalgo est en cours", en précisant qu'elle a "nécessité une expertise juridique".

Début avril, Anne Hidalgo avait soutenu dans le journal Le Monde cette expérimentation, une idée proposée selon elle par "un collectif de Sciences Po" Saint-Germain-en-Laye.

"Favorable au vote dès 16 ans", elle avait ainsi défendu l'expérimentation "dans les conditions du réel" proposant que "les jeunes de 16 à 18 ans scolarisés dans les douze lycées municipaux (votent) dans leurs établissements un peu avant le 26 mai, avec des bulletins et dans des isoloirs comme dans tous les bureaux de vote".

"Mais évidemment, leurs voix ne seront pas intégrées dans le scrutin national. Et les résultats seront publiés après le 26 mai, pour ne pas interférer avec l'élection officielle", avait-elle alors suggéré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Européennes: voulu par Hidalgo, le vote dès 16 ans ne sera pas testé à Paris
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le