Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national pour les élections européennes, en a appelé lundi à Emmanuel Macron pour "débloquer la situation" qui fait que certains "partis d'opposition" n'obtiennent pas de prêts bancaires pour financer leur campagne.
Le parti de Marine Le Pen est toujours "pour l'instant à la recherche de fonds" pour financer cette campagne, qui va lui coûter "4 millions d'euros", a précisé M. Bardella sur Radio Classique.
Il a déploré qu'Emmanuel Macron ait "renoncé" au projet de banque de la démocratie, alors que dans le même temps la loi interdit désormais aux partis de se financer auprès d'un État étranger ou d'une banque extra-européenne.
"La démocratie est verrouillée", a-t-il déploré, et "on en appelle au président de la République pour qu'il puisse débloquer cette situation car ça apparaît comme un véritable scandale".
"Il est le garant des institutions, de la démocratie, et nous lui demandons d'user de sa fonction pour faire que les partis politiques d'opposition à La République en marche et son gouvernement puissent fonctionner correctement et concourir au scrutin européen du 26 mai", a ajouté M. Bardella.