Guillaume Garot, député PS de la Mayenne et candidat pour les élections régionales en Pays-de-la-Loire, est l’invité de Parlement hebdo ce vendredi sur Public Sénat et LCP-AN. Interrogé sur la proposition de loi de la sénatrice PS Marie-Pierre de la Gontrie visant à légaliser l’euthanasie, rejetée cette semaine au Sénat, le député s’y est dit favorable.
« Ce sont des questions intimes. C’est le rapport de chacun à la mort », « moi-même j’ai évolué au fil des années », commence le député. Il souligne l’importance de « choisir sa fin de vie, surtout lorsqu’on est dans des conditions de vie tellement rudes pour soi et pour son entourage ». S’il y a eu « des avancées avec la loi Leonetti », « on peut en faire le bilan ». Or « ça ne permet pas de régler toutes les situations ».
« Mettre des moyens pour accompagner chacun dans la fin de sa vie »
« Le temps est venu de légiférer, je le dis. Et le temps est venu de mettre des moyens pour accompagner chacun dans la fin de sa vie, le plus paisiblement possible », soutient Guillaume Garrot.
Lors du débat au Sénat, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé un nouveau plan national de développement des soins palliatifs. « Pour ce qui est des annonces, le gouvernement sait faire. C’est effet d’annonce sur effet d’annonce », réagit le député PS, qui se « réjouit » malgré tout de cette volonté. « Mais l’idée que chacun puisse décider de sa fin de vie de façon libre, sans contrainte, avec des conditions médicales strictes, comme le propose Marie-Pierre de la Gontrie, c’est une avancée importante », insiste Guillaume Garot.