Ex-boxeur condamné: Mélenchon “n’aime pas la justice”, selon Castaner

Ex-boxeur condamné: Mélenchon “n’aime pas la justice”, selon Castaner

Christophe Castaner a jugé jeudi que Jean-Luc Mélenchon "n'aim(ait) pas la justice", après qu'il a qualifié de "justice de classe...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Christophe Castaner a jugé jeudi que Jean-Luc Mélenchon "n'aim(ait) pas la justice", après qu'il a qualifié de "justice de classe" la condamnation de l'ex-boxeur Christophe Dettinger à un an de prison ferme alors que "éborgneurs et barbouzes sont en liberté".

"Qu'un leader politique, élu marseillais par ailleurs, ose parler hier soir de +justice de classe+, qualifiant la police d'+éborgneurs et de barbouzes+, montre bien qu'au fond il n'aime pas la justice", a déclaré le ministre l'Intérieur, qui s'exprimait lors de la remise de la cagnotte lancée par le président LR de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur Renaud Muselier en faveur des forces de l'ordre blessées lors des manifestations.

"Qu'il le sache, il n'y a pas de liberté sans ordre public", a ajouté M. Castaner à l'endroit de M. Mélenchon.

Le leader de la France Insoumise a critiqué dans un tweet mercredi soir le jugement du tribunal correctionnel de Paris condamnant Christophe Dettinger à un an de prison ferme, aménageable en semi-liberté, et 18 mois de sursis avec mise à l'épreuve pour avoir violemment frappé deux gendarmes le 5 janvier lors de l'acte 8 des "gilets jaunes".

"Deux ans ferme pour Christophe , le boxeur. Le procureur au nom de Nicole Belloubet a exigé trois ans ! Justice de classe. Mais les éborgneurs et les barbouzes sont en liberté", a tweeté M. Mélenchon, après le réquisitoire.

"Justice a été rendue pour un acte choquant, inadmissible", a estimé Castaner.

La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a également réagi, jugeant dans un tweet que "les remises en cause incessantes de l'institution judiciaire sont inacceptables". "Tous les délits sont réprimés, quels qu'ils soient", a-t-elle ajouté.

A rebours de la position du leader de la France Insoumise, le syndicat policier Alliance a, lui, estimé que la décision du tribunal n'avait pas permis de "réaffirmer l'état de droit".

"Alors que les violences contre les agents ne cessent d'augmenter, cette décision qui ne prend pas semble-t-il en compte les circonstances aggravantes va sans doute envoyer un message clair à ceux qui voudront toujours s'en prendre aux policiers et gendarmes", a estimé Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du premier syndicat de gardiens de la paix.

Dans la même thématique

Ex-boxeur condamné: Mélenchon “n’aime pas la justice”, selon Castaner
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Ex-boxeur condamné: Mélenchon “n’aime pas la justice”, selon Castaner
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le