L’année 2015 a été marquée par les attentats commis dans la capitale, un événement qui a bouleversé la vie des parisiens mais qui est aussi à l’origine d’un changement de pied d’Anne Hidalgo sur la candidature de sa ville aux JO.
Pour elle, ce fut comme un déclic, elle s’est pleinement engagée dans cette campagne afin dit-elle, de « reporter un message d’un Paris qui accueille, d’un Paris qui est là, debout ».
Elle est ainsi devenue la représentante de la capitale car « on attend du maire de Paris qu’il règle les problèmes du quotidien mais qu’il soit l’ambassadeur ou l’ambassadrice de sa ville et qu’il soit aussi dans le rayonnement ».
Un rôle qui a été récompensé puisque le CIO a désigné Paris comme ville hôte pour les Jeux Olympiques d’été en 2024.
Sur ce point, Anne Hidalgo pointe un petit plus, celui d’être une femme : « il fallait peut-être une femme maire de Paris pour gagner les JO »… et un président. Elle souligne également le rôle d’Emmanuel Macron tout en précisant « dans la dernière ligne droite [seulement] parce que quand même, on était parti en 2015 ».
Deuxième confidence faite au cours de l’entretien, Anne Hidalgo revient sur les candidatures précédentes de Paris en 2008 et 2012. Infructueuses et critiquées, elle les présente comme des moments éprouvants pour Bertrand Delanoë.
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En effet, alors première adjointe au maire, Anne Hidalgo se souvient avoir ressenti violemment « ce qu’il s’est pris comme attaques totalement injustes ».
Au-delà de sa propre victoire pour les Jeux de 2024, Anne Hidalgo salue donc les efforts faits par l’ancien maire qui a, dit-elle, « mouillé le maillot ».
Elle ajoute : « dans la victoire de Paris 2024, ce qu’il a fait lui, en 2012, a été aussi un élément déterminant parce qu’on s’inscrit tous quand même dans des histoires ».