Exclure les constructifs de LR serait « hallucinant » selon Riester
Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, co-président du groupe Les constructifs, a jugé "hallucinant" que les Républicains...

Exclure les constructifs de LR serait « hallucinant » selon Riester

Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, co-président du groupe Les constructifs, a jugé "hallucinant" que les Républicains...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, co-président du groupe Les constructifs, a jugé "hallucinant" que les Républicains veuillent exclure du parti ses membres et les personnalités issues de ses rangs entrées au gouvernement, vendredi sur BFMTV.

Les constructifs ne veulent pas "s'opposer pour s'opposer" au gouvernement: "Soyons à la hauteur de ce que les Français attendent de nous, responsables politiques, en étant constructifs quand c'est nécessaire" , a affirmé M. Riester, qui a l'intention de "ratifier les ordonnances" du gouvernement sur la réforme du travail.

Que le parti Les Républicains veuille exclure les ministres (dont le Premier ministre Edouard Philippe) et les députés constructifs issus de ses rangs "est hallucinant, on marche sur la tête!", s'est-il exclamé. "A partir du moment où nos idées sont mises en oeuvre par un gouvernement, on doit accompagner, pas s'opposer", a-t-il dit.

Concernant l'élection, en décembre, du nouveau président de LR, pour laquelle Laurent Wauquiez est favori, M. Riester dit : "la réalité, c'est que tout est verrouillé".

A l'instar de Thierry Solère, autre député constructif, M. Riester estime que "bien sûr", le parti Les Républicains est mort. Le parti a été "pris en otage par une minorité ultra-conservatrice qui a fait une OPA" sur lui.

"Laurent Wauquiez, avec cette minorité ultra-conservatrice, a dealé avec un certain nombre de hiérarques qui étaient à la tribune du Trocadéro" avec François Fillon pendant la campagne, "et qui nous ont fait perdre l'élection présidentielle", a-t-il ajouté, en allusion à Sens commun (émanation politique de la Manif pour tous).

"Depuis des années, ils nous ont emmenés dans le mur en radicalisant le discours, en courant systématiquement après le Front national", a-t-il dit.

Les constructifs vont-ils rejoindre La République En marche? "Ce qui est important, c'est de fédérer les énergies, de toutes celles et tous ceux qui se sentent de droite et qui ont envie de défendre une droite différente de celle de Laurent Wauquiez", a répondu le député.

Bernard Accoyer, secrétaire général de LR, a affirmé que "les constructifs se sont mis eux-mêmes à l'écart de notre famille politique".

"Nous leur laissons néanmoins la possibilité de s'expliquer devant une délégation de notre famille politique", a-t-il déclaré dans un entretien publié en ligne par Le Figaro. "Aujourd'hui, c'est loin d'être notre priorité. Les Républicains n'ont pas de temps à perdre à répondre aux provocations de Thierry Solère contre sa famille politique d'origine sans laquelle il ne serait rien", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Exclure les constructifs de LR serait « hallucinant » selon Riester
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le