Exclusion d’Éric Ciotti des Républicains : « Il est exclu par les chefs à plume qui manquent de courage » affirme le sénateur RN Aymeric Durox
Cet après-midi, le bureau politique des Républicains a décidé à l’unanimité d’exclure Éric Ciotti, suite à sa décision de conclure une alliance électorale avec le Rassemblement national. Aymeric Durox, sénateur RN de Seine-et-Marne estime qu’Éric Ciotti n’est pas « seul » et que « 50% des militants sont d’accord » avec cette union des droites.
Le sénateur LR ne reconnaît pas pour l’instant la décision du bureau politique des Républicains : « Je ne sais pas si cette exclusion est réglementaire ». C’est également ce qu’affirme Eric Ciotti dans un communiqué publié après l’annonce de son exclusion : « La réunion convoquée ce mercredi 12 juin a été mise en œuvre en violation flagrante de nos statuts. Elle ne respecte ni les dispositions de l’article 23 alinéa 3 des statuts, ni celles de l’article 23 de notre règlement intérieur ».
« L’histoire est passée devant les sénateurs LR »
Aymeric Durox pointe du doigt l’attitude des dirigeants du groupe Les Républicains : « Il est exclu par les chefs à plume qui manquent de courage. C’est par ce manque de courage qu’ils se sont retrouvés progressivement de 30,20,10 puis 5%, ils vont se retrouver à 1 ou 2%, ils n’existeront plus, ce sera de leur faute. L’histoire est passée devant les sénateurs LR, ils ont préféré ne rien faire et laisser passer le train de l’histoire, ils finiront oubliés et balayés. »
Le sénateur RN estime que « 50% des militants sont d’accord » avec la proposition d’alliance faite par Éric Ciotti
Depuis l’évocation par Éric Ciotti d’une alliance avec le Rassemblement national, le groupe des Républicains est en ébullition et le député des Alpes-Maritimes semble être solitaire. Ce n’est pas l’avis d’Aymeric Durox : « Je ne crois pas [qu’il soit seul], 50% des militants sont d’accord, nous si on prend 50% des militants et donc des électeurs, ça nous suffit très bien ».
De son côté, Éric Ciotti a annoncé qu’il gardait sa fonction de président des Républicains : « Je suis et je reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents ».
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.