Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Souvenez-vous, en mai dernier, Emmanuel Macron voulait tout simplement supprimer l’exit tax. Il l’avait annoncé dans le magazine américain Forbes.
Cette taxe est censée lutter contre la fuite des capitaux. Jusqu’à aujourd'hui, les plus fortunés qui partent à l’étranger doivent attendre 15 ans avant de vendre leurs actions, sinon ils payent cet exit tax de 30% sur les plus-values qu’ils réalisent à l’étranger.
Et face à la polémique après l’annonce de sa suppression, le gouvernement avait renoncé et proposé un allègement de l’exit tax. Cet allégement a été voté, vendredi 7 décembre, par le Sénat.
Avec cette mesure, les exilés fiscaux devront attendre entre 2 et 5 ans, et plus 15, pour ne pas être taxés sur les plus-values réalisées à l’étranger.
Cette mesure en plein mouvement des Gilets jaunes a indigné les sénateurs de gauche qui ont dénoncé un cadeau aux plus aisés.
Les sénateurs de gauche ont donc déposé des amendements de suppression de cet allégement fiscal et c’est la secrétaire d’Etat au ministère de l’Economie Agnès Panier Runacher qui a essayé de défendre cet allégement de l’exit tax, un allégement censé « redonner de l’attractivité fiscale à la France ».
Pour la majorité sénatoriale, cette taxe n’a pas empêché les plus riches de partir à l’étranger et demande un suivi trop coûteux à l’administration fiscale.
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