Marine Le Pen, en réunion publique à Metz samedi, a appelé à "rendre la France à la France", la candidate FN à la présidentielle s'inquiétant du...
Face au « désordre », Le Pen veut « rendre la France à la France »
Marine Le Pen, en réunion publique à Metz samedi, a appelé à "rendre la France à la France", la candidate FN à la présidentielle s'inquiétant du...
Par Guillaume DAUDIN
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Marine Le Pen, en réunion publique à Metz samedi, a appelé à "rendre la France à la France", la candidate FN à la présidentielle s'inquiétant du "désordre généralisé" dans tous les domaines, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, après l'attaque d'Orly.
Face au terrorisme, "notre gouvernement est dépassé, ahuri, tétanisé, comme un lapin dans les phares d'une voiture", a affirmé Mme Le Pen devant près de 2.500 personnes et une salle pratiquement pleine, quelques heures après qu'un homme a ouvert le feu sur des policiers lors d'un contrôle routier à Garges-lès-Gonesse, puis attaqué des militaires de l'opération Sentinelle à l'aéroport d'Orly qui l'ont abattu.
La réplique du Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a été immédiate, dénonçant dans une déclaration à l'AFP les "outrances" de la patronne du FN à qui il a demandé de la "dignité".
Devant un public particulièrement enthousiaste, agité de drapeaux tricolores, Mme Le Pen a mis en cause "la lâcheté de toute la classe politique devant le fondamentalisme islamiste", "lâcheté (qui) continue d'inspirer le programme de (ses) concurrents" au scrutin présidentiel.
En France, "il y a des gens qui tirent dans la foule, qui rafalent des salles de concerts, qui écrasent des femmes, des enfants, des pères, des mères avec un camion, qui tuent des enfants juifs devant leur école parce qu'ils sont juifs, abattent des policières", etc., a tonné Mme Le Pen contre ceux qui "refusent de voir cela".
Pour celle qui a parmi ses slogans de campagne "remettre la France en ordre", "aucun domaine aujourd'hui n'échappe au désordre généralisé".
Des gens attendent avant la réunion électorale du FN à Saint-Raphael, le 15 mars 2017
AFP
Face à l'abstention, Marine Le Pen, donnée en tête du premier tour par les sondages, a promis un bulletin de vote "enfin utile" loin de ceux qui disent : "Ce n'est pas possible, on n'a pas le droit ou c'est contraire à telle ou telle exigence de l'UE ou de Washington".
Elle entend "mettre en sécurité le peuple français" avec une République "redevenue conquérante" face aux "communautarismes". Et de citer pour exemple la venue d'un ministre turc en campagne référendaire à Metz il y a une semaine.
- Attaques contre Fillon et Macron -
Sous les "On est chez nous", et quelques "La France aux Français", "Pas d'islam !" ou "Tous des pourris", Marine Le Pen a rejeté les "caricatures" sur ses propositions concernant les frontières. "Ce que je veux, ce n'est pas fermer les frontières, c'est simplement en avoir ! Et les contrôler !".
"La frontière n'est pas un mur, c'est un filtre (...) qui limite le passage de ce qui est mauvais, mais n'oublions pas, laisse passer ce qui est bon", a expliqué la dirigeante d'extrême droite.
Meeting électoral de Marine Le Pen à Metz le 18 mars 2017
AFP
Elle a rappelé, sans le préciser, son souhait en cas d'élection d'un "dispositif particulier" pour les travailleurs frontaliers, dans cette région qui en compte beaucoup. Cela provoquerait le retrait français de l'espace de libre circulation Schengen.
Mme Le Pen a aussi attaqué François Fillon et Emmanuel Macron en "rappelant aux Français que l'Etat est un outil à leur service, pas un moyen d'enrichissement pour quelque rentier de la vie publique ou quelque anciens banquier".
En matière de santé, "tous les Français auront accès à des soins de qualité sans avoir à retarder leur prise en charge faute d'argent", a-t-elle promis, grâce notamment à une "règle d'or" sur les frais de gestion des complémentaires santés et une "baisse du prix des mutuelles".
Marine Le Pen lors d'une réunion de lancement de sa campagne présidentielle à Lyon le 5 février 2017
AFP
Mme Le Pen entend aussi faire de l'Etat un "garant de l'égalité d'accès au service public" en "renationalisant les autoroutes", et via un "vaste plan d'investissement vers nos voies ferrées, canaux et autoroutes", sans plus de précision.
Au moment où les accusations d'antisémitisme visent certains de ses proches et où les affaires judiciaires polluent sa campagne, elle s'en est en une nouvelle fois pris aux médias "acharnés" et à un "+Système+ qui veut à tout prix se maintenir".
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.