« Fainéants »: « Il y a forcément une part de mépris », juge Faure
Le président des députés Nouvelle gauche Olivier Faure (PS) a jugé lundi que, "qui qu'il ait visé, il y a forcément une part de...

« Fainéants »: « Il y a forcément une part de mépris », juge Faure

Le président des députés Nouvelle gauche Olivier Faure (PS) a jugé lundi que, "qui qu'il ait visé, il y a forcément une part de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président des députés Nouvelle gauche Olivier Faure (PS) a jugé lundi que, "qui qu'il ait visé, il y a forcément une part de mépris" dans les propos d'Emmanuel Macron vendredi à Athènes, où il avait évoqué des "fainéants" s'opposant à sa politique de réformes

"Qui qu'il ait visé, il y a forcément une part de mépris et ce n'est pas nouveau chez Emmanuel Macron (...) On se souvient qu'il a une difficulté à ne pas afficher à certains moments son agacement et son mépris pour une partie de la population", a déclaré Olivier Faure sur LCP.

"Et donc, ce peuple qui l'a choisi, il ferait bien de le choisir lui aussi et donc de comprendre que son rôle n'est pas de défier, mais au contraire de fédérer des Français qui ont cherché à travers son élection à en faire celui qui pouvait emmener le pays vers son avenir", a-t-il poursuivi.

"Qui qu'il ait visé, qu'il s'agisse des Français qu'il considère comme des fainéants ou qu'il s'agisse des prédécesseurs, dans les deux cas il se méprend", a jugé le député. "Sur les Français, il se méprend parce que les Français ont fait beaucoup d'efforts (...) S'il s'agit du gouvernement précédent, il faut rappeler quand même qu'il en était lui-même un membre illustre dans la précédente législature et donc je ne suis pas sûr qu'il ne se soit pas accusé lui-même".

Emmanuel Macron avait déclaré vendredi à Athènes: "Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes", sans évoquer de cibles spécifiques. Le chef de l'Etat a déclaré lundi à Toulouse qu'il ne regrettait "absolument pas" d'avoir prononcé le mot "fainéants", malgré la polémique que ce terme a déclenchée.

Il a précisé que le mot "fainéants" visait "tous celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France".

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le