« Faits divers » et « immigrés »: Jean-Marie Le Pen mis en examen pour diffamation

« Faits divers » et « immigrés »: Jean-Marie Le Pen mis en examen pour diffamation

L'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen a été mis en examen lundi pour diffamation après avoir dit en 2009 sur RTL...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen a été mis en examen lundi pour diffamation après avoir dit en 2009 sur RTL que "90% des fait divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d'origine immigrée", a-t-on appris de sources concordantes.

L'ancien président du Front national, âgé de 90 ans, s'est rendu en chaise roulante de sa voiture jusqu'au bureau du juge d'instruction, au tribunal de Paris, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Son avocat, Me Frédéric Joachim, ainsi que l'entourage de M. Le Pen, ont confirmé à l'AFP cette mise en examen.

"On va de plus en plus vers une dictature de la pensée unique", a déclaré l'avocat. "On peut s'inquiéter pour le pluralisme. C'est étonnant que depuis 2009 la justice n'ait rien de plus urgent que de poursuivre les propos de Jean-Marie Le Pen", a-t-il ajouté.

Selon l'avocat, cette procédure a été initiée par le parquet de Paris à la suite d'une plainte déposée par SOS Racisme.

En juin 2017, le Parlement européen avait levé l'immunité de M. Le Pen à la demande de la justice française, alors qu'il était visé par cette information judiciaire ouverte pour "diffamation publique" à caractère raciste.

En matière de diffamation, les mises en examen sont quasi automatiques et l'instruction du dossier se fait au moment de l'audience.

Dans la même thématique

« Faits divers » et « immigrés »: Jean-Marie Le Pen mis en examen pour diffamation
4min

Politique

Retraites : Jérôme Guedj (PS) menace François Bayrou de censure, « si on n’est pas dans les conditions de pouvoir faire bouger l’âge légal »

Alors que le « conclave » des partenaires sociaux sur la réforme des retraites s’ouvre ce vendredi, Jérôme Guedj pose les conditions d’une censure des socialistes à la suite des négociations. Pour le député, la question de l’âge légal reste « la clé de voute » du débat. Si le Premier ministre ne propose pas au Parlement de revenir dessus, il risque la censure.

Le