Faure: « ce n’est pas à Hollande de choisir le prochain premier secrétaire » du PS
"Ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire", a lancé jeudi le chef de file des députés...

Faure: « ce n’est pas à Hollande de choisir le prochain premier secrétaire » du PS

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"Ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire", a lancé jeudi le chef de file des députés socialistes Olivier Faure, qui plaide pour que la relève vienne de la "nouvelle génération" issue des territoires.

"Je ne sais pas ce que pense François Hollande et je ne pense pas que ce soit à François Hollande de décider qui sera le premier secrétaire", a-t-il déclaré lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.

"Il ne m'a jamais dit +moi je souhaite que ce soit un tel, un tel ou tel+ (...) Je ne sais pas ce qu'il pense parce que nous n'en avons jamais parlé et que de toute façon, la détermination de mon propre choix ne dépend pas du choix de François Hollande", a-t-il ajouté.

Si M. Faure convient de la nécessité pour le Parti socialiste d'une incarnation, il affirme pourtant que le choix du futur premier secrétaire n'est toutefois pas arrêté.

"La question, c'est qu'est-ce que nous voulons adresser aux Français au moment de ce congrès ? Cette réponse pour moi, c'est l'émergence d'une nouvelle génération qui est plutôt issue des territoires et qui incarne, sur les différentes régions, ce que le socialisme a réussi de mieux ces dernières années", précise-t-il.

"Nous nous retrouverons dans les prochaines semaines avant le congrès et nous déciderons ensemble celui ou celle qui permettra d'incarner de la meilleure façon qui soit, cette partie-là de la gauche réformiste, démocratique et donc nous nous mettrons d'accord", a ajouté Olivier Faure.

Interrogé sur le cas Benoît Hamon, Olivier Faure estime que l'"on ne peut pas dire +je veux être le remède+ quand on est soi même le mal".

Enfin, il a affirmé n'avoir "aucun problème à travailler avec le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, au motif qu'ils partagent "certaines valeurs".

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