Faure pose deux conditions à Mélenchon: « l’Europe et l’abandon du populisme »
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a posé mardi deux conditions, "l'Europe et l'abandon du populisme", à la proposition...

Faure pose deux conditions à Mélenchon: « l’Europe et l’abandon du populisme »

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a posé mardi deux conditions, "l'Europe et l'abandon du populisme", à la proposition...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a posé mardi deux conditions, "l'Europe et l'abandon du populisme", à la proposition de Jean-Luc Mélenchon de créer une "fédération populaire" après les Européennes.

"Très bien Jean-Luc, si tu veux que nous nous retrouvions, il y a deux conditions : l'Europe et l'abandon du populisme", a répondu le député de Seine-et-Marne sur Cnews.

Dans un entretien à Libération le 24 avril, Jean-Luc Mélenchon a tenté de replacer une France insoumise en difficulté au centre du jeu à gauche en appelant à la création d'une "fédération populaire": "si l'élection (européenne) nous en donne la force, nous assumerons de nouveau notre responsabilité. Nous proposerons de nouveau une fédération populaire à construire dans les élections suivantes et dans les mouvements écologiques et sociaux".

"C'est une nouvelle que j'ai accueillie avec plutôt bienveillance, c'est la première fois que Jean-Luc Mélenchon considère qu'il n'est pas celui qui va remplacer l'ensemble des forces progressistes et forces de gauche dans ce pays, donc c'est une évolution positive", s'est réjoui Olivier Faure.

"Mais il y a pour moi deux conditions qui sont très nettes, a-t-il ajouté.

"Je suis un Européen convaincu et je considère que (...) les grands défis, ceux du climat, ceux de la sécurité, ceux de l'emploi, tout ça ne peut être relevé que dans le cadre européen".

"Et le 2e sujet, c'est que je ne serai jamais un populiste (...) parce que c'est tourner le dos à notre propre histoire, l'histoire de France, l'histoire de la Révolution française", a-t-il expliqué.

"Cette histoire à laquelle je me rattache, elle n'est pas l'opposition entre la base et le sommet (...), elle est l'alliance de ce qu'il y a de meilleur chez les uns et chez les autres et la démagogie (...), je crois que c'est ce qu'il y a de pire en politique", a précisé M. Faure.

"La question, c'est: est-ce qu'on a besoin aujourd'hui dans notre pays d'une grande force à gauche qui permette de rééquilibrer ce que sont les nationalistes, à l'extrême droite, et ce que sont les libéraux avec Emmanuel Macron ? Je le crois, de toutes mes forces, parce que si ce débat se polarise uniquement sur ce débat entre nationalistes et libéraux, ça se finira très mal", a conclu le patron des socialistes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Faure pose deux conditions à Mélenchon: « l’Europe et l’abandon du populisme »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le