Le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl a adressé vendredi un message à l'ensemble des forces de sécurité, louées comme "le rempart de la démocratie" au lendemain d'un attentat qui a coûté la vie à un policier à trois jours du premier tour de l'élection présidentielle.
"Hier soir, l'un des vôtres, l'un des nôtres a été lâchement assassiné", débute ce texte d'une page dont l'AFP a eu copie.
Saluant la mémoire du fonctionnaire de police tué, les conditions de la riposte des forces de l'ordre comme la "mobilisation" des secours, M. Fekl entend adresser un "message de reconnaissance", après cette nouvelle "terrible épreuve".
"Plus que jamais, il le faut. Vous êtes le rempart de la démocratie", écrit le ministre en référence à la mobilisation des forces de sécurité, lors du premier tour du scrutin présidentiel, dimanche, puis lors du second tour, le 7 mai.
"Vos efforts sont incessants. Je sais que nous vous en demandons beaucoup. L'Etat comme les Français, le mesurent pleinement", ajoute Matthias Fekl.
Quelque 50.000 policiers et gendarmes, ainsi que 7.000 militaires sont mobilisés dimanche pour assurer la sécurité du scrutin.