Féminicides : les députés LREM vont faire une proposition de loi « à la fin du mois de janvier » selon Gilles Le Gendre
Hier, le Premier ministre a annoncé 50 mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes. Critiquées sur le manque de moyens financiers qu’elles contiennent, ces annonces « ne se calculent pas en millions » pour Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée.

Féminicides : les députés LREM vont faire une proposition de loi « à la fin du mois de janvier » selon Gilles Le Gendre

Hier, le Premier ministre a annoncé 50 mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes. Critiquées sur le manque de moyens financiers qu’elles contiennent, ces annonces « ne se calculent pas en millions » pour Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée.
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« Tout le monde sait que ce n'est pas qu'une question d'argent. Il faut de l'argent, et on le met, mais il faut plein d'autres choses » estime Gilles Le Gendre au lendemain des annonces du gouvernement pour lutter contre les violences faites aux femmes. Hier, le Premier ministre a annoncé une enveloppe de 361 millions, alors que les associations réclamaient 1 milliard d’euros.

« Travailler sur l’éducation, bousculer des modèles qui ancrent dans le passé la banalisation des actes de violences, l’autorité parentale, le bracelet anti-rapprochement, les centres d'hébergement […] Ce sont des mesures qui ne se calculent pas en millions, en dizaine de millions mais en changement de mentalité » estime le président du groupe LREM à l’Assemblée.

Pour lui, l’action politique récente sur le sujet est rassurante. « Ce qui s'est passé depuis 3 mois est exemplaire de ce qu'est la responsabilité politique sur un sujet crucial qui nous bouleverse tous ». Le député annonce d’ailleurs une proposition de loi « qui sera discutée à la fin du mois de janvier » à l’Assemblée, et qui s’inscrira « dans la droite ligne » de ce qui a été présenté par le gouvernement.

Le terme de féminicide sera-t-il reconnu pénalement ? La ministre de la Justice s’y est dite opposée hier, mais attend les propositions des parlementaires. « Il est important que ce terme ait surgi dans le débat public pour solenniser le scandale absolu du meurtre des femmes par leur compagnon ou ex-compagnon » déclare Gilles Le Gendre.  « Sa traduction juridique peut répondre à des contraintes nouvelles, mais ça n'a aucune importance ».

 

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