Au lendemain du second tour des législatives, Richard Ferrand, à la demande d’Emmanuel Macron, a quitté son poste de ministre de la Cohésion des territoires afin de briguer la présidence du groupe La République en marche (LREM). Une exfiltration pour certains, une punition pour d’autres. François de Rugy estime, lui, qu’ « être président du groupe majoritaire à l’Assemblée, c’est une mission extrêmement importante. » Et d’ajouter : « Richard Ferrand a toutes les qualités » pour occuper cette fonction.
Réélu dimanche soir député de la 6e circonscription du Finistère malgré les affaires qui l’entourent, le secrétaire général d’En Marche a déjà un mandat derrière lui et est surtout l’ « un des fondateurs et une cheville ouvrière de LREM » comme le souligne le député de la 1e circonscription de Loire-Atlantique. « C’est un des rares qui connait la plupart des nouveaux députés », renchérit-il. Conformément à l’exigence de renouvellement du Président, les députés LREM élus dimanche sont pour la plupart novices.
De Rugy : Ferrand est l’ « un des fondateurs et une cheville ouvrière de LREM »
Lundi, certains d’entre eux ont été accueillis à l’Assemblée. François de Rugy était présent. « Ils sont plein d’énergie (…) et seront actifs à l’Assemblée. Celui qui ambitionne d’occuper le perchoir pour la législature à venir se fend même de quelques conseils, à commencer par l’assiduité.