Ferrand aux députés LREM: « Faire les choses en bon ordre » sur le budget
Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand a appelé mardi ses troupes, qui ont déposé des dizaines d...

Ferrand aux députés LREM: « Faire les choses en bon ordre » sur le budget

Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand a appelé mardi ses troupes, qui ont déposé des dizaines d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le patron des députés de La République en marche Richard Ferrand a appelé mardi ses troupes, qui ont déposé des dizaines d'amendements au projet de budget, à "faire les choses en bon ordre", mettant en garde notamment contre les lobbies.

"Il y a 205 amendements qui émanent de nos rangs", a souligné M. Ferrand à la sortie de la réunion du groupe LREM, à quelques heures du début de l'examen du projet de loi de finances dans l'hémicycle.

"Un certain nombre font consensus. D'autres amendements servent aussi à appeler des débats, ils ne servent pas nécessairement à modifier le texte", a-t-il poursuivi en appelant à la mesure, alors qu'un tiers relèvent d'initiatives individuelles.

Lors de la réunion du groupe à huis clos, à laquelle a participé le ministre des Comptes et de l'Action publique Gérald Darmanin, M. Ferrand a aussi pointé les "lobbies" comme sources d'inspiration directes de certains amendements, selon des sources concordantes.

Le président de groupe a notamment cité "l'eau, le bois, le vin", et également "les chambres de commerce et d'industrie", appelant chacun à "savoir prendre du recul", selon un député.

"On voit beaucoup d'acteurs locaux, il faut qu'on sache faire le tri", a abondé une autre députée.

M. Darmanin a quant à lui affirmé que son "téléphone est ouvert", selon une source parlementaire, en demandant à ce que les débats internes au groupe ne se règlent pas dans l'hémicycle.

Selon M. Ferrand, "chacun a pris conscience qu'un quinquennat ça dure cinq ans et que si nous faisions tout la première année, on s'ennuierait les quatre autres". "Par conséquent, les choses peuvent être mises en perspective et concrétisées au fur et à mesure des exercices budgétaires", a-t-il renchéri devant la presse.

Les députés seraient-ils trop impatients ? "Enthousiastes", a-t-il répondu. "Mais il faut faire les choses en bon ordre".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Ferrand aux députés LREM: « Faire les choses en bon ordre » sur le budget
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Ferrand aux députés LREM: « Faire les choses en bon ordre » sur le budget
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le