La Macronie cherche à resserrer les rangs depuis Tours, où elle organise ses journées parlementaires. Malgré le retrait de Yaël Braun-Pivet dans la course à la présidence de l’Assemblée nationale, le patron des sénateurs La République en marche (LREM), François Patriat, l’assure : le choix de Richard Ferrand, son alter ego au palais Bourbon, s’est fait « réellement » sans « aucune consigne ».
Le député du Finistère, fidèle du président de la République et marcheur de la première heure, a été investi dès le premier tour, par les députés LREM, comme candidat à la présidence de l’Assemblée, avec 64,3% des voix, face à trois autres candidats. « Le score très large qu’il a eu, c’est le score de la récompense de la confiance », estime François Patriat.
Le sénateur de la Côte-d’Or voit dans l’ancien ministre le profil idéal pour tenir l’Assemblée, au vu de son expérience de président de groupe. « Il a su mener cette année de réformes avec à la fois beaucoup de responsabilité, d’autorité mais aussi de souplesse », explique au micro de Public Sénat François Patriat.
Le sénateur déclare qu’il s’est aussi illustré dans un « mois de juillet au peu difficile », au moment du vote sur les motions déposées par les oppositions. « Il a montré qu’il pouvait très bien rendre l’esprit de LREM et en même temps parler aux députés. »
L’élection du président de l’Assemblée nationale aura lieu mercredi après-midi dans l’hémicycle.